Trois signes que le marché est trop haussier

Par La rédaction | 26 novembre 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Wittaya Jitchatree / 123RF

L’année s’achève sur des performances exceptionnelles, mais cela pourrait bien ne pas durer, si on se fie à quelques indicateurs.

Les investisseurs aiment être optimistes, et ils ont de bonnes raisons de l’être en regardant en arrière vers les performances de l’année 2021. Mais le passé n’est pas garant de l’avenir, rappelle Advisorpedia.

LES INVESTISSEURS SONT TRÈS (TROP?) AVIDES

Aucun facteur ne semble prêt à mettre fin à l’orientation haussière des marchés. Même les corrections boursières, comme celle survenue en septembre, ne paraissent pas en mesure d’entamer l’optimisme sur les marchés.

Pourtant, l’écart par rapport à la moyenne mobile mensuelle haussière à long terme est le plus extrême depuis 1997, met en garde Investopedia. Le marché boursier est suracheté, ce qui précède souvent des corrections de marché importantes. Or, l’appétit pour les actions est si fort, qu’une vente panique aurait des conséquences très profondes.

LE RISQUE EST NÉGLIGÉ

Quand tout va bien, les investisseurs tendent à penser que cela va durer. Ils prennent des décisions, les yeux fermés pour ne pas voir arriver l’accident, croyant qu’ainsi, celui-ci ne surviendra pas. Ils oublient de protéger leur portefeuille, puisqu’aucune correction de grande ampleur n’a eu lieu récemment. Les dernières corrections qui se sont produites, comme au printemps 2020, ont été rapidement effacées et ont donc rapidement été oubliées par les investisseurs.

LA CORRECTION S’EN VIENT

Les bénéfices des entreprises sont à la hausse, ce qui renforce l’idée qu’on peut continuer à surpayer leurs actions. Mais la croissance économique ralentit, et un cycle économique plus faible pourrait démarrer en 2022.

La Réserve fédérale américaine (Fed) commence à alléger son bilan, même si elle n’a pas encore commencé à relever ses taux d’intérêt. Quand elle entreprend un tel allègement, cela conduit généralement à lancer le processus de correction des marchés. Et la Fed elle-même s’y prépare en se redonnant une marge de manoeuvre pour intervenir à la prochaine secousse économique majeure.

La rédaction