Endettement : l’inquiétude des Québécois s’allège, mais demeure

Par La rédaction | 15 avril 2024 | Dernière mise à jour le 12 avril 2024
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Les Québécois sont plus optimistes quant à leurs finances personnelles ce trimestre-ci, au fur et à mesure que les préoccupations quant aux taux d’intérêt s’estompent, révèle l’Indice des dettes à la consommation de MNP.

Parmi les résidents de toutes les provinces, ils sont les plus susceptibles d’estimer que leur situation d’endettement s’est améliorée (29 %, +3 points) et les moins enclins à considérer qu’elle s’est détériorée par rapport à il y a un an (12 %, -9 points), signale l’Indice.

Alors que des baisses de taux d’intérêt se profilent à l’horizon, les ménages québécois sont également moins préoccupés par leur niveau d’endettement, qu’au dernier trimestre (37 %, -7 points).

Ceux-ci sont aussi les moins susceptibles de regretter la quantité de dettes qu’ils ont contractées au fil des ans (40 %, -3 points) par rapport aux autres résidents canadiens.

Le quart des ménages québécois (26 %, +1 point) affirment être mieux outillés qu’avant pour absorber une hausse d’un point de pourcentage des taux d’intérêt ou un supplément de 130 $ en paiements d’intérêts (25 %, +3 points).

UNE INQUIÉTUDE PERSISTANTE

Si moins de répondants se disent préoccupés ce trimestre par leur capacité à rembourser leurs dettes (54 %, -5 points), pour la plupart il s’agit toujours d’une source d’inquiétude, souligne le sondage.

De fait, 43 % des répondants déclarent être à 200 $ ou moins de ne pas pouvoir s’acquitter de toutes leurs obligations financières.

De ce nombre, 28 % (-1 point) affirment ne pas être en mesure de couvrir leurs factures et obligations.

En outre, 51 % (-4 points) disent qu’ils éprouveront des problèmes financiers si la hausse des taux d’intérêt devait continuer.

MODE DE VIE ET PRESSION SOCIALE

Par ailleurs, le sondage révèle que 40 % des répondants ressentent une pression sociale liée à leurs finances personnelles et s’inquiètent des dépenses associées à leur mode de vie et à leurs obligations sociales.

Finalement, si 34 % des répondants déclarent s’être redressés financièrement depuis le début de la pandémie en 2020, 28 % affirment que leur situation est plus fragile qu’avant.

Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP, entre le 8 et le 15 mars 2024, auprès de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans. 

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La rédaction