Finances : les Y admettent qu’ils feront des erreurs

Par La rédaction | 31 octobre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Alors qu’ils sont en voie d’atteindre leur autonomie financière, plusieurs Québécois de la génération Y commettent des erreurs en matière de finances et de crédit. Toutefois, 80 % d’entre eux sont confiants de pouvoir se remettre d’un faux départ, selon une étude commanditée par Credit Canada Debt Solutions et Capital One Canada en prévision de la huitième Semaine canadienne d’information sur le crédit, qui aura lieu du 10 au 14 novembre.

Différentes situations prédisposeraient à ces premiers échecs, soit le manque de capacité de gain (28 %), le chômage (28 %) et l’incapacité à respecter un budget, à planifier et à épargner (28 %).

L’impact des médias sociaux

Les médias sociaux seraient aussi en cause, selon l’étude, alors que 24 % des Québécois de moins de 30 ans affirment « que le fait d’être témoins de la vie de leurs amis sur Facebook a une incidence directe sur leur capacité à atteindre leurs objectifs financiers ».

Plus encore, 50 % des sondés ont dit ressentir de « fortes pressions » sur les réseaux sociaux pour présenter une image de réussite et craindre que leurs problèmes soient connus. Plus de trois Québécois sur quatre de la génération Y éprouveraient de la culpabilité face à leur échec et vivraient des épisodes de détresse : 30 % ont dit se sentir minables, 25 % déprimés et 23 % gênés de leur situation.

Une lueur au bout du tunnel : 63 % des jeunes en difficulté bénéficieraient des ressources nécessaires (conjoint, soutien financier, outils de planification budgétaire, etc.) pour prendre un nouveau départ.

Différences de sexe et de région

Le phénomène, observable tant chez les hommes que chez les femmes, varie selon les perceptions et la situation géographique.

Les femmes sont 67 % plus enclines que les hommes à blâmer leur conjoint pour les problèmes financiers, soutenant que le partage de l’argent au sein du ménage est inéquitable.

Lorsque vient le temps d’évaluer les manques financiers ayant mené à de faux départs, l’étude note des disparités à l’échelle pancanadienne : la dette à combler est de 79 000 $ pour les résidents de l’Ouest canadien, 31 000 $ pour l’Ontario et le Québec et 40 000 $ pour les provinces de l’Atlantique.

Quitter la maison familiale serait plus difficile pour les jeunes Québécois (10 %) que pour les résidents de l’Ouest canadien (9 %), l’Ontario (6 %) et l’Est canadien (4 %).

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