Immobilier : 5 stratégies anti-crise

Par La rédaction | 31 mai 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Chaque semaine, des économistes et d’autres observateurs se prononcent sur l’évolution prochaine du marché immobilier canadien. Certaines prévisions sont rassurantes, d’autres inquiétantes. Comme consommateur il est possible de se préparer individuellement à d’éventuels soubresauts de l’immobilier, souligne le quotidien torontois Globe and Mail.

1-Prévoyez vivre dans votre maison durant au moins 10 ans Les prévisions les plus pessimistes comme les plus optimistes ont en commun qu’elles visent un horizon à court et moyen terme. « Si vous planifiez vivre dans votre maison actuelle pour les dix prochaines années, il y a de bonnes chances qu’un déclin du marché, fort ou faible, ait le temps de se résorber d’ici-là, et qu’on assiste à une nouvelle remontée », affirme le journaliste Rob Carrick. Cependant, lorsque l’on analyse les données du passé, on se souvient que le marché de Toronto avait mis un peu plus d’une décennie pour revenir à son pic de 1989. Mais il a ensuite décollé comme une fusée.

2. Faites des versements forfaitaires à votre hypothèque Les sommes versées au remboursement de l’hypothèque diminuent le solde à payer, sur lequel sont calculés les intérêts. Ajouter à la valeur de son actif net est une bonne stratégie dans une période où le prix des maisons peut diminuer et où les taux peuvent monter.

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3. Épargnez afin de faire une mise de fonds de 20 % Pour les clients qui pensent à acheter une maison, il peut être judicieux d’accumuler de l’épargne jusqu’à ce qu’à être en mesure de verser une mise de fonds de 20 %. Le prix moyen d’une propriété au Canada se situait à 380 588 $ en avril 2013. Une mise de fonds de 20 % représente donc un déboursé de 76 118 $.

« Grâce à une mise de fonds de 20 %, vous commencez votre expérience de propriétaire avec une portion significative d’actif », dit M. Carrick. Avec une mise de fonds de 5 %, par exemple, quelques mois de baisse des prix pourraient signifier que l’hypothèque devienne supérieure à la valeur de la maison.

4. Signez pour une hypothèque de 10 ans Une hypothèque de 10 ans à 3,69 % a peu de chance de devenir l’option la moins coûteuse en frais d’intérêts (quoique cela demeure une éventualité). Alors, pourquoi choisir cette option? Pour se retirer du marché de l’emprunt pendant une période de 10 ans… Les acheteurs ont tendance à négliger « le risque de renouvellement », croit Rob Carrick. Ce risque comprend à la fois les taux qui pourraient être en vigueur à ce moment-là, mais aussi un éventuel changement de comportement des prêteurs, qui décideraient de réévaluer la solidité financière de leurs clients.

5. Louez Dans les grandes villes, les loyers sont élevés et les bons logements peuvent se faire rares. Une baisse des prix dans le marché des condos devrait cependant être favorable aux locataires. Si l’on compare cela aux placements en Bourse, louer est un peu comme détenir beaucoup de liquidités en vue d’entrer dans le marché au bon moment.

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La rédaction