Amaya : des hommes d’affaires torontois accusés

Par La rédaction | 18 avril 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) accuse d’anciens dirigeants de la firme torontoise Aston Hill Financial de violations des lois sur les valeurs mobilières, rapporte Reuters.

Ces infractions auraient été commises dans le cadre d’une offre d’achat effectuée en 2014 par Amaya, qui tentait alors d’acquérir le site de jeu en ligne PokerStars, précise l’agence de presse.

Selon la CVMO, le gestionnaire de fonds Benedict Cheng, qui était à l’époque président d’Aston Hill, aurait eu connaissance de « faits importants » confidentiels au sujet de cette transaction de 4,9 G $US qu’il aurait ensuite communiqués au directeur des ventes de la société, John David Rothstein, en l’encourageant à partager l’information.

AUDIENCE PRÉVUE LE 4 MAI

La Commission allègue également que deux autres hommes d’affaires de la Ville-Reine, Éric Tremblay, ancien chef de la direction d’Aston Hill, et Frank Soave, conseiller en placement pour CIBC, seraient impliqués dans ce dossier. Dans leur cas, elle évoque des délits d’initiés, des déclarations trompeuses portant sur des questions importantes et l’omission de faits durant l’enquête qu’il a menée.

L’organisme précise qu’une audience concernant Benedict Cheng, John Rothstein, Éric Tremblay et Frank Soave aura lieu le 4 mai à Toronto.

Rappelons qu’en mars 2016, l’Autorité des marchés financiers a intenté une poursuite pénale pour délits d’initiés sur le titre d’Amaya comportant 23 chefs d’accusation, dont plusieurs à l’encontre du PDG de la firme, le Montréalais David Baazov. Ce dernier fait face à cinq chefs d’accusation, notamment pour avoir aidé à échanger des titres en possession d’une information privilégiée, pour avoir influencé ou tenté d’influencer le cours du titre de la compagnie et pour avoir communiqué une information privilégiée.

La rédaction