Bank of America devra payer 772 millions

Par La rédaction | 11 avril 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Bank of America (BofA) a accepté de payer près de 800 millions de dollars d’amendes et d’indemnités pour mettre fin à un litige concernant ses pratiques commerciales et tarifaires jugées abusives sur le marché des cartes de crédit, rapporte Reuters.

Le groupe bancaire devra verser 727 millions de dollars à des consommateurs, une enveloppe à laquelle s’ajouteront des amendes d’un montant de 45 millions.

Le Consumer Financial Protection Bureau, l’une des agences fédérales chargées du dossier, a expliqué que la banque avait trompé environ 1,4 million de personnes quant au coût de produits d’assurance commercialisés avec ses cartes de crédit.

BofA a en outre facturé à certains clients des produits d’assurance contre l’usurpation d’identité avant même qu’ils en bénéficient. Et elle ne leur a pas non plus fourni les services de contrôles anti-fraude dont ils pensaient disposer, ont précisé les autorités responsables du dossier.

Au total, 1,9 million de personnes ont ainsi dû payer des frais injustifiés.

Une banque liée à la crise des subprimes

Dans un communiqué, la banque affirme avoir cessé la commercialisation des produits concernés et avoir déjà remboursé la plupart des clients touchés.

Depuis 2012, plusieurs autres grands établissements financiers américains ont dû payer des amendes dans des dossiers portant sur leurs pratiques commerciales en matière de garanties et services liés aux cartes de crédit.

À l’automne dernier, la Federal Housing Finance Agency (FHFA) avait déjà réclamé une amende de quelque six milliards de dollars à l’encontre de Bank of America.

La FHFA, qui supervise les organismes de refinancement hypothécaire comme Freddie Mac et Fannie Mae, avait alors estimé que les difficultés rencontrées par ces établissements pendant la crise des subprimes étaient dues à la mauvaise qualité des emprunts immobiliers rachetés à des institutions comme JPMorgan et BofA.

C’est cette dernière qui aurait revendu le plus grand volume de prêts aux organismes de refinancement hypothécaire, soit 57 milliards de dollars, contre 33 milliards pour JPMorgan.

À lire :

La rédaction