BMO fera l’acquisition de F&C Asset Management

Par Ronald McKenzie | 29 janvier 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Ce n’est plus une rumeur : BMO Groupe financier fera bel et bien l’acquisition de la société britannique de placements F&C Asset Management.

Les deux entreprises se sont entendues sur l’achat au comptant de la totalité des actions ordinaires de F&C par BMO Gestion mondiale d’actifs (Europe), une filiale de la Banque de Montréal.

Évaluée à 1,3 milliard de dollars (708 millions de livres), la transaction « accroîtra modérément » le bénéfice par action dès la première année, a indiqué BMO. Le taux de rendement interne est d’environ 15 %.

Le conseil d’administration de F&C recommandera unanimement aux actionnaires de voter en faveur de cette transaction, qui devrait être conclue après le 1er mai 2014.

L’achat de F&C s’inscrit dans le plan de BMO de développer ses activités de gestion de patrimoine. Cela lui permettra d’accroître l’envergure, la gamme de produits et les capacités de distribution de BMO Gestion mondiale d’actifs. Grâce à cette transaction, BMO Gestion mondiale d’actifs doublera ses actifs, qui passeront à environ 270 milliards de dollars américains.

Fondée en 1868, F&C est une bannière solidement implantée au Royaume-Uni et dans le reste de l’Europe. Son actif sous gestion s’élevait à environ 136 milliards de dollars américains au 31 décembre 2013. Elle administre des portefeuilles diversifiés d’un grand nombre de particuliers et d’investisseurs institutionnels, notamment des sociétés d’assurance, des caisses de retraite, des fonds d’investissement souverains, des gestionnaires de fonds privés, des fonds de fonds, des gestionnaires de grande fortune et des conseillers financiers.

Avec cette acquisition, BMO Gestion mondiale d’actifs ajoutera « de l’ampleur, des ressources et des capacités à sa plateforme d’investissement, tout en créant un attrayant potentiel de ventes croisées dans le marché des services de gestion de patrimoine au Royaume-Uni et dans le reste de l’Europe », a-t-elle expliqué.

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Ronald McKenzie