Décaissement : par où commencer?

Par La rédaction | 2 février 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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De nombreux Canadiens qui se préparent à la retraite ont, au fil des années, accumulé des actifs dans divers outils de placement, qu’ils soient imposables ou à imposition différée, note Christine Benz, directrice du service des finances personnelles à Morningstar, dans un article publié mercredi. Mais quand vient le moment de retirer des fonds pour subvenir à ses besoins, comment savoir dans quels comptes puiser en premier et lesquels garder pour la fin?

Si les stratégies peuvent diverger en fonction de l’âge du retraité et de son taux d’imposition au moment du retrait, une règle générale semble pourtant émerger, à savoir celle de conserver aussi longtemps que possible l’avantage fiscal fourni par les comptes à l’abri de l’impôt.

« Aussi longtemps qu’un retraité possède à la fois des actifs imposables et des actifs assortis d’avantages fiscaux comme les REER (ou les FERR) ou le CELI, il est habituellement préférable qu’il conserve les comptes bénéficiant du plus généreux traitement fiscal tout en écoulant les actifs les moins fiscalement efficients », indique Morningstar.

Pour les plus de 71 ans, le premier endroit où puiser, c’est donc le compte s’accompagnant de retraits minimums obligatoires, à savoir le FERR et/ou les fonds immobilisés de revenu de retraite. Pourquoi? Parce qu’il y aura des pénalités à payer si les retraits ne sont pas effectués à temps.

Et ensuite? Ceux qui n’ont pas de compte avec des retraits minimums imposés ou qui ont déjà encaissé ces retraits peuvent alors se tourner vers les actifs imposables, pour ensuite finir par les CELI.

COMMENT PLACER?

Une future séquence de décaissement a forcément un impact sur la manière dont les investisseurs encore actifs vont devoir placer leur argent en vue de la retraite, prévient Morningstar.

« L’argent que vous allez retirer tout d’abord (pour financer les frais de subsistance les premières années de la retraite) devrait être investi dans des titres extrêmement liquides comme les certificats de placement garanti, les fonds du marché monétaire ou les comptes d’épargne à intérêts élevés, indique-t-on. La raison en est assez évidente : on s’assure ainsi que l’on retire d’abord de l’argent dans son réservoir d’actifs le plus stable, et donc que l’on n’aura pas à retirer de ses comptes au risque et au rendement les plus élevés (par exemple ceux qui détiennent des actions ou des obligations plus risquées) lorsque ceux-ci sont au creux de la vague. »

Cette stratégie donne aussi aux actifs en actions, qui ont le potentiel de rendement le plus élevé à long terme, plus de temps pour augmenter.

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