Du « brainwashing de Walmart »

Près d’un millier d’employés se sont rendus mardi au Palais des congrès de Montréal pour écouter François Desjardins, le dirigeant de la Banque Laurentienne.

Cette rencontre visait à discuter de l’avancement du plan stratégique, comme le rapportait mardi La Presse Canadienne. Le plan est d’augmenter la taille de la banque en passant d’une quarantaine de milliards de dollars d’actifs actuellement à 70 milliards d’ici 2022, rappelle La Presse.

François Desjardins a notamment motivé ses troupes, poursuit le journal, avec des phrases comme « vous êtes les meilleurs », « vous faites partie du plan », « vous faites la différence ». Cela dit, ce discours n’a pas ravi tout le monde puisque Kateri Lefebvre, directrice exécutive du Syndicat des employés professionnels et de bureau qui représente environ 1 600 des quelque 3 500 employés de la banque, l’a qualifié de « réchauffé » et de « brainwashing de Walmart », dans des propos rapportés par le quotidien.

Elle a également affirmé que le syndicat était l’objet d’une « campagne agressive » de discréditation de la part de l’employeur.

DE NOMBREUX CHANGEMENTS

Rappelons que plus de 40 succursales ont été fusionnées depuis le début de l’année. Le réseau compte désormais 104 succursales, dont 23 exclusivement axées sur le conseil, a indiqué la vice-présidente adjointe aux communications de la banque, Hélène Soulard. « Plusieurs mesures ont été mises en place, dont des gels d’embauche, des affectations, départs à la retraite, etc. », a-t-elle dit.

En septembre 2016, la Laurentienne avait annoncé son intention d’éliminer 300 postes, un processus qui n’est pas encore terminé, et de faire passer de 150 à 100 son réseau de succursales.

En août dernier, l’institution a indiqué que l’élimination de certains services au comptoir devrait entraîner la suppression de l’équivalent de 150 emplois additionnels à temps plein.

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