Finances personnelles : les Canadiens sont pessimistes pour 2015

Par La rédaction | 6 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

Près des deux tiers (65 %) des Canadiens amorcent la nouvelle année en croyant pouvoir atteindre leurs objectifs financiers, selon un sondage publié hier par la Banque CIBC.

Il s’agit d’une baisse de 11 % par rapport au même sondage réalisé l’an dernier et du résultat le plus médiocre depuis cinq ans. Ce déclin est en grande partie imputable aux Canadiens âgés de 45 ans et plus, leurs homologues plus jeunes envisageant l’avenir avec davantage de confiance.

Menée au téléphone par Nielsen auprès de 1 014 Canadiens entre les 13 et 17 novembre derniers, cette enquête d’opinion montre en effet que ce sont les 45-54 ans qui semblent les moins confiants quant à l’atteinte des objectifs financiers qu’ils se sont fixés, puisque seuls 58 % d’entre eux pensent être en mesure d’y arriver (contre 77 % il y a un an).

Les Québécois broient du noir

Dans le groupe d’âge des 55-64 ans, 61 % estiment qu’ils pourront y parvenir, alors qu’ils étaient 74 % l’an dernier à partager cette opinion. Chez les 65 ans et plus, la chute est également spectaculaire, puisque cette proportion est passée de 81 % en 2013 à 60 %.

En revanche, 75 % des répondants âgés de 25 à 44 ans se disent capables d’atteindre leurs objectifs en 2015, soit un résultat quasiment identique à celui de l’année dernière (76 %).

Sur le plan régional, ce sont les Québécois qui sont les plus pessimistes : seuls 50 % d’entre eux jugent qu’ils pourront le faire (68 % en 2013), loin derrière les Albertains (77 %), les Manitobains (75 %), les Britanno-Colombiens (72 %) et les Ontariens (66 %).

Un créneau pour les conseillers

Par ailleurs, le pourcentage de Canadiens qui se disent optimistes face à leur situation financière actuelle (63 %) a lui aussi fléchi par rapport aux résultats des années antérieures (70 % en 2013 ; 64 % en 2012 ; 69 % en 2011).

En plus d’afficher le niveau de confiance le plus faible par rapport à leurs finances personnelles, les 45-54 ans figurent également parmi les moins optimistes : seuls 58 % d’entre eux se disent optimistes par rapport à leur situation financière.

Fait intéressant, le sondage révèle que les membres de cette tranche d’âge sont les moins susceptibles d’avoir rencontré un spécialiste en services financiers au cours de la dernière année : en effet, seuls 40 % d’entre eux ont obtenu des conseils financiers, contre 45 % des Canadiens en général.

La rédaction vous recommande :

La rédaction