La CSF se veut un « symbole de santé financière »

Par La rédaction | 18 octobre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

La Chambre de la sécurité financière (CSF) a lancé hier une campagne publicitaire multiplateforme destinée au grand public autour du thème de « la santé financière ».

Diffusée pendant un mois sur le réseau TVA et sur le Web, ainsi que dans les grands médias numériques et plusieurs médias imprimés, dont le Journal de Montréal, Le Soleil, Le Droit et La Presse+, celle-ci se présente sous la forme de deux clips de 15 secondes chacun.

Cette opération est destinée à positionner la CSF comme « symbole de santé financière veillant à la protection du public par l’encadrement, la formation et la déontologie de ses membres », explique l’organisme d’autoréglementation dans un communiqué. Celui-ci précise qu’il s’assure ainsi « du professionnalisme et du maintien de hauts standards d’éthique, qui contribuent à la confiance que le public doit avoir envers les conseils et services qu’il reçoit ».

ANALOGIE ENTRE CONSEILLERS ET MÉDECINS

« L’objectif est de conscientiser les consommateurs à l’importance de consulter un professionnel formé et encadré par la CSF », résume Julie Chevrette, conseillère principale aux communications et marketing de la Chambre, en entrevue avec Conseiller.

En rappelant que les membres de l’organisme sont « des spécialistes en santé financière », la campagne met également de l’avant « les compétences nécessaires pour bien conseiller les consommateurs, indique le communiqué. Les messages utilisent l’analogie entre les médecins, qui prennent soin de la santé des gens, et les conseillers qui ont à cœur la santé financière de leurs clients. »

« Tout comme les médecins, nos membres sont responsables de leurs actes et ont l’obligation de voir au meilleur intérêt de leurs clients, souligne Marie Elaine Farley, présidente et chef de la direction de la CSF. Ils sont investis d’importantes responsabilités puisque ce sont eux qui conseillent les consommateurs pour leur épargne, leur retraite et leur sécurité financière. »

PAS À CAUSE DES RUMEURS D’ABOLITION

« Ce sont des domaines qui exigent des connaissances fines et hautement spécialisées et le public doit avoir confiance dans les services et conseils qui leur sont proposés. Pour cela, il doit pouvoir s’appuyer sur un organisme qui veille au maintien de l’intégrité de ses membres, et c’est là le rôle de la CSF », conclut la dirigeante.

Le lancement de cette initiative a-t-il un lien avec les rumeurs d’abolition de la Chambre qui circulent depuis quelque temps? Julie Chevrette dément catégoriquement : « Cela fait plusieurs années que nous faisons des campagnes publicitaires à l’automne, et 2016 ne fait pas exception à la règle », assure-t-elle.

La rédaction vous recommande :

La rédaction