Les problèmes de santé mentale nuisent aux finances

Par La rédaction | 26 avril 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les problèmes de santé mentale ont un impact négatif sur la prise de décisions financières. Et alors que ce genre de client est monnaie courante, l’industrie n’offre aucune aide aux conseillers, selon l’étude présentée par Gestionnaire d’actifs Bridgehouse.

La situation est pourtant loin d’être anodine puisque, selon les chiffres de la Commission de la santé mentale du Canada, un Canadien sur cinq souffrirait de troubles mentaux. Ainsi, plus de la moitié des répondants ont déclaré avoir travaillé avec des clients souffrant d’anxiété (72 %), de dépression (54 %) et dont la capacité financière était diminuée (54 %).

Ces cas-là ne sont pas les seuls à être problématiques. Certains conseillers doivent gérer les finances de toxicomanes (34 %), de clients souffrant de troubles bipolaires, de troubles psychotiques (28 %) ou de déficience médicamenteuse (25 %).

La majorité des conseillers aimeraient bénéficier de solutions pour offrir un meilleur soutien à ce type de client. Par exemple, 88 % d’entre eux souhaiteraient avoir accès à des cours de formation continue pour faire face à la démence et la maladie d’Alzheimer.

DES PISTES DE SOLUTION

Bridgehouse tente donc d’attirer l’attention de l’industrie sur ce problème dans le but d’obtenir des recommandations pratiques. Pour faciliter la recherche de solutions, l’entreprise canadienne a déjà émis ses propres recommandations sur la base d’idées et de conseils pratiques reçus de la part de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM).

Ainsi, Bridgehouse estime qu’il faudrait offrir un soutien aux conseillers au moyen de formation continue pour leur expliquer comment reconnaître les signes précurseurs et les stratégies pour faire face à ces situations.

L’entreprise canadienne estime également que des tables rondes pourraient permettre aux conseillers de partager leur expérience avec leurs pairs et des professionnels. Finalement elle recommande, entre autres, à l’industrie d’intégrer la santé mentale dans les politiques concernant les investisseurs et d’établir une sphère de sécurité juridique.

« L’industrie dans son ensemble doit répondre avec des politiques, des conseils, de la clarté et un processus qui permet aux conseillers d’aider les investisseurs qui traversent une période de problèmes de santé mentale », a déclaré Carol Lynde, présidente et chef de l’exploitation à Bridgehouse.

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