L’accès à la propriété est en hausse au Québec

Par La rédaction | 29 avril 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Alors que les autres grands marchés immobiliers canadiens enregistrent un léger recul, l’accès à la propriété a connu une hausse au Québec au cours du premier trimestre 2015. Cette vigueur pourrait être soutenue au cours des prochains mois par la faiblesse des taux hypothécaires, l’amélioration du marché du travail et l’offre demeurant supérieure à la demande, selon l’Indice d’abordabilité Desjardins (IAD).

Plusieurs statistiques permettent de bien cerner l’état du marché global et d’anticiper les grandes tendances et, peut-être, les résultats des prochains trimestres.

Ainsi, au premier trimestre de 2015, l’accessibilité à la propriété affiche un repli à l’échelle pancanadienne, attribuable à la progression du prix de vente moyen des résidences et à la faible hausse des revenus après impôts.

Au Québec, tout en demeurant sous la moyenne recensée des 25 dernières années, l’indice d’abordabilité a enregistré un pic de quatre ans, soit depuis le premier trimestre de 2011. Une performance redevable à la hausse des revenus des ménages, légèrement supérieure à celle du prix de vente moyen.

Autres statistiques

  • Les marchés de Saguenay, Québec, Montréal et Ottawa-Gatineau ont connu une hausse de l’IAD, notamment en raison de la stabilité du prix moyen des maisons et de l’augmentation des revenus des ménages;
  • Au premier trimestre, Sherbrooke a mérité le titre de « marché canadien le moins abordable » de l’IAD, la faute à un recul des revenus des ménages et à la hausse du prix de vente moyen des résidences;
  • Du côté de l’Ontario, plusieurs marchés ont terminé en hausse. Toutefois, la stabilité du marché de Toronto lui confère toujours la qualification « peu abordable »;
  • L’IAD du marché de Vancouver a continué de reculer. Au cours du trimestre, le prix de vente moyen d’une propriété s’est élevé à près de 850 000 $, soit deux fois plus que la moyenne canadienne;
  • En raison de la baisse du prix de vente moyen, Calgary a vu son indice d’abordabilité connaître une hausse suffisante pour que son marché réintègre la catégorie « zone abordable. »

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