L’assurance vie ralentit le secteur financier

Par La rédaction | 25 mai 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Escargot monté d'un homme d'affaires inquiet.
Kittitee Pangwang / 123RF

Le secteur financier a enregistré un recul de 18,4 % au début de l’année par rapport au quatrième trimestre de 2016 sous l’effet d’une augmentation des dépenses dans le champ de l’assurance.

Les bénéfices d’exploitation s’établissent ainsi à 31,3 milliards de dollars au premier trimestre de 2017, révèlent les chiffres publiés jeudi par Statistique Canada. À l’exception des sociétés d’assurance vie, le secteur financier affiche une croissance constante de ses bénéfices d’exploitation depuis le deuxième trimestre de 2016, ceux-ci étant passés de 23,8 milliards de dollars à 30,6 milliards de dollars au premier trimestre de 2017. Les bénéfices nets du secteur financier ont progressé de 1,6 % pour atteindre 24,7 milliards de dollars au premier trimestre.

Par ailleurs, les bénéfices des sociétés d’assurance ont reculé de 69,2 % pour s’établir à 3,5 milliards de dollars au premier trimestre, en raison surtout des compagnies d’assurance vie, maladie et soins médicaux, qui ont enregistré une diminution de 7,8 milliards de dollars de leurs bénéfices d’exploitation par rapport au quatrième trimestre de 2016. Ce recul observé dans l’industrie de l’assurance vie est attribuable à la réévaluation de la valeur du passif actuariel, qui s’est traduite par une augmentation de 11,8 milliards de dollars de la valeur du passif. Les bénéfices nets des sociétés d’assurance ont ainsi fléchi de 7,3 % par rapport au quatrième trimestre de 2016 pour se fixer à 3,7 milliards de dollars au premier trimestre.

Les bénéfices d’exploitation de l’intermédiation financière par l’entremise de dépôts ont crû de 12,1 % au début 2017 en comparaison avec la période précédente, pour s’établir à 12,3 milliards de dollars, augmentation découlant d’une hausse des revenus provenant principalement des produits dérivés. Les revenus d’exploitation des activités bancaires et des autres activités d’intermédiation financière par le truchement de dépôts ont progressé, alors que leurs dépenses d’exploitation ont diminué.

La rédaction