Le CELI, chouchou des Canadiens

Par La rédaction | 28 janvier 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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S’ils ne pouvaient choisir qu’un seul type de régime d’épargne, 46 % des Canadiens opteraient pour un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) et 28 % pour un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), selon un sondage publié hier par RBC.

À la même époque l’an dernier, ces proportions étaient respectivement de 43 % et de 32 %.

Au Québec, 44 % des sondés privilégieraient le CELI s’ils avaient un seul choix à faire, tandis que 29 % prendraient un REER. C’est en Saskatchewan et au Manitoba que l’option du CELI est la plus prisée (57 %), devant l’Alberta (50 %), la Colombie-Britannique (47 %) et l’Ontario (46 %).

L’ÉPARGNE, UNE PRIORITÉ

Plus d’un Canadien sur deux (54 %) fait de l’épargne à long terme sa principale priorité financière, et ce, pour la troisième année consécutive, révèle aussi le sondage.

Économiser en cas d’imprévu arrive au deuxième rang (46 %), tandis que le remboursement des dettes figure en troisième place (42 %).

Ces trois priorités financières reflètent une préoccupation exprimée par une large majorité (75 %) de Canadiens : la recherche d’un équilibre entre leur épargne à court terme et celle à long terme, relève l’enquête d’opinion.

L’étude constate que deux groupes d’âge sont particulièrement obnubilés par cet objectif : celui des 18-29 ans (86 %) et celui des 40-49 ans (79 %). En outre, c’est dans ces deux catégories qu’on trouve le plus grand nombre de personnes n’ayant pas de plan financier (61 % et 59 %, respectivement), comparativement à la moyenne canadienne (51 %).

PAS D’ÉPARGNE-RETRAITE

Le rapport de RBC montre également que 55 % des Canadiens sont titulaires d’un REER, soit un pourcentage inchangé par rapport à son édition 2015. Au total, 38 % de ceux qui en détiennent un y ont cotisé ou ont l’intention d’y cotiser cette année, comparativement à 37 % l’an dernier.

Enfin, 31 % des Canadiens affirment qu’ils n’ont pas encore commencé à mettre de l’argent de côté en vue d’assurer leurs vieux jours (contre 30 % en 2015).

Parmi ceux qui épargnent dans cet objectif, la moitié (50 %) ont adopté un régime d’épargne automatique (44 % en 2015), tandis que 39 % disent économiser « quand ils le peuvent ».

Le sondage a été mené en ligne par Ipsos Reid du 11 au 19 novembre auprès de 2 217 personnes de 18 ans et plus.

Les vertus calmantes du plan financier

Évoquant le fait qu’un Canadien sur deux (51 %) n’a pas de plan financier, Brigitte Felx, planificatrice financière à RBC, estime qu’« il existe un lien direct entre le fait d’en avoir un et le sentiment de confiance face à l’avenir ».

« À tout âge, cela peut grandement atténuer le stress et aider à se concentrer sur ce qui importe vraiment », surtout dans un contexte de faiblesse des taux d’intérêt, de baisse du dollar et de volatilité des marchés, ajoute-t-elle.

LES CLÉS D’UN PLAN EFFICACE

Selon la planificatrice, pour être efficace, un plan doit comprendre :

  • les objectifs, besoins et priorités du client;
  • sa situation actuelle;
  • les domaines de planification financière qui sont pertinents dans son cas (impôts, placements, liquidités, retraite, crédit, gestion des dettes, etc.);
  • les stratégies qui contribueront à l’atteinte de ses objectifs;
  • les mesures à prendre (ce qui doit être fait, par qui et quand);
  • les repères qui permettront d’observer la progression du plan.

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