Le conseil financier se taille une place dans les régimes CD

Par La rédaction | 16 février 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Plus de la moitié des employeurs qui proposent des régimes de capitalisation affirment offrir à leur personnel un accès à des conseils financiers professionnels, selon un récent rapport de la Great-West.

Dans le cas des régimes à cotisation déterminée (CD), 57 % des promoteurs canadiens offrent un tel service, une proportion qui grimpe à 61 % chez les promoteurs de REER collectifs.

Les employés de petites et moyennes entreprises (moins de 500 salariés) ont davantage accès à des conseils financiers (63 %) que ceux des grandes organisations (52 %). Comme il n’est pas toujours possible pour les plus grands promoteurs d’offrir les services d’un conseiller en personne, « il se tournent peut-être vers leur fournisseur pour la formation et le soutien à l’intention des participants », avance Christine van Staden, vice-présidente, Comptes nationaux, Distribution, Services de retraite collectifs de la Great-West.

QUAND LA RETRAITE APPROCHE

Si le conseil financier est un outil précieux pour tous les employés, il l’est encore plus pour ceux à l’aube de la retraite. Ainsi, 58 % des promoteurs de régimes CD et 43 % des promoteurs de REER collectifs proposent des séances de formation à ceux qui comptent quitter la vie active sous peu. Les conseils précis aux participants se font cependant plus rares : seuls 27 % des promoteurs de régimes CD et 22 % des promoteurs de REER collectifs en offrent.

« Les Canadiens qui font appel à un conseiller disposent d’un actif du ménage quatre fois plus élevé que ceux qui ne le font pas, explique Mme van Staden. Je constate une grande occasion d’accroître le mieux-être financier des Canadiens en leur offrant des conseils sur les régimes de retraite collectifs. »

PARTICIPATION PLUS ÉLEVÉE DANS LES RÉGIMES CD

Le rapport de la Great-West permet également de constater que la très grande majorité des employés ayant accès à un régime CD y participent (90 %). Les taux de participation sont plus faibles dans les REER collectifs (60 %) et les régimes de participation différée aux bénéfices (RPDB) (63 %).

Plus de la moitié des employeurs (57 %) demandent aux participants de signer une renonciation s’ils refusent d’adhérer au régime, et 17 % exigent que ce refus soit confirmé chaque année.

Du côté des placements, la popularité des fonds à date cible ne se dément pas : ils sont aujourd’hui inclus dans 50 % des régimes CD (comparativement à 43 % en 2015) et dans 51 % des REER collectifs (comparativement à 43 % en 2015).

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