Les fonds d’actions américaines ont performé en 2014

Par La rédaction | 7 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Tout comme en 2013, les fonds qui investissent dans les actions américaines ont fait partie des plus performants de l’année 2014, selon les données préliminaires sur les rendements publiées par Morningstar Canada.

L’indice qui piste les rendements des fonds de la catégorie Actions américaines a affiché une hausse de 17,3 % l’an dernier, reflétant un gain de 13,7 % de l’Indice S&P 500 ainsi qu’une dépréciation de 8,3 % du dollar canadien par rapport à son homologue du sud de la frontière.

L’indice de fonds concernant la catégorie Actions de PME américaines a lui aussi été l’un des plus performants, avec une hausse de 11,6 % durant les 12 derniers mois.

Les fonds d’obligations à la hausse

Contrairement à 2013, l’année 2014 a été excellente pour les fonds d’obligations, puisque tous les indices de fonds de cette catégorie de titres à revenu fixe ont terminé sur une note positive. La performance la plus marquante a été enregistrée par la catégorie Revenu fixe canadien à long terme, qui a connu une hausse de 17,1 %.

Par ailleurs, les catégories Revenu fixe canadien et Revenu fixe mondial ont grimpé de 6,9 % et de 6,8 % respectivement.

« Les obligations souveraines, provinciales et de sociétés canadiennes ont obtenu un rendement de 8,7 % en 2014, comme l’indique l’indice boursier général Merrill Lynch Canada, par rapport à 6,1 % et 7,6 % pour les indices comparables d’obligations américaines et mondiales, respectivement », précise Vishal Mansukhani, analyste de recherche sur les gestionnaires chez Morningstar.

Effondrement du secteur énergétique

Malgré un passage difficile qui a débuté en septembre, les fonds d’actions canadiennes diversifiés ont quant à eux fini l’année avec des résultats solides. Ainsi, l’indice de fonds Morningstar Actions canadiennes a augmenté de 10,4 % en 2014, en partie grâce à la vigueur du secteur des services financiers.

Selon Morningstar, ces résultats ont pâti de la faiblesse du secteur énergétique, qui représente une grande partie du marché canadien.

« L’effondrement des cours du pétrole, l’une des grandes exportations pour le Canada, a en partie occasionné la dépréciation du dollar canadien, estime Vishal Mansukhani. Les attentes quant à une augmentation des taux d’intérêt par la Réserve fédérale ont également nui au huard, car celles-ci peuvent susciter une demande pour la devise du pays. »


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