Les riches ont de plus en plus de fonds à investir

Par La rédaction | 15 août 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Le montant total des fonds que les ultra riches destinent à l’investissement atteindra 69 500 milliards de dollars américains d’ici 2021, contre 55 000 G$ aujourd’hui, rapporte Bilan.

Citant une note publiée lundi par EY, le site d’information économique suisse précise que les fonds nets des grandes fortunes destinés à être investis croîtront d’environ 25 % au cours des cinq prochaines années.

L’Europe et, surtout, les États-Unis seront les principaux moteurs de cette progression.

UNE CROISSANCE DE 4,7 % PAR AN

Selon EY, les actifs que détiennent les ultrariches (High Net Worth Individuals+, ou HNWI+), c’est-à-dire les personnes disposant de plus d’un million de dollars américains à investir, devraient augmenter de 4,7 % par an.

C’est en Amérique du Nord que l’expansion sera la plus forte, avec une hausse annuelle estimée à 5 000 G$. L’Europe contribuera à cette progression à hauteur de 20 %. L’Allemagne et le Royaume-Uni mèneront le bal sur le Vieux Continent, même si la Russie demeurera elle aussi dans la course.

Aujourd’hui, plus de la moitié de la croissance des fonds nets à investir est générée par cinq pays, à savoir les États-Unis et la Chine, qui représentent à eux seuls près de la moitié (45 %) de la hausse, alors que la Russie, le Brésil et l’Inde « pèsent » 10 % du total, note EY.

VERS UN NOUVEAU MODÈLE D’AFFAIRES

Le cabinet de conseil estime par ailleurs que l’arrivée sur le marché d’une nouvelle génération de HNWI+ entraînera de profonds changements en matière de modèle d’affaires, avec notamment la multiplication des prestations de services numériques.

« Les gestionnaires d’actif holistiques se distinguent par une approche de conseil numérisée, fondée sur les événements de la vie, qui génère une véritable plus-value pour les clients fortunés », explique dans le communiqué Peppi Schnieper, associé et responsable du conseil stratégique chez EY Suisse.

Aujourd’hui quasiment inexistante, la demande dans ce domaine représentera jusqu’à 30 % du marché d’ici 2025, estime la société, qui prévoit que ce nouveau modèle d’affaires remplacera petit à petit le traditionnel métier de gestionnaire d’actif.

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