Pic de croissance annoncé pour 2015

Par La rédaction | 13 mars 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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« L’économie québécoise est en meilleure position que nous l’avions prévu pour enregistrer, en 2015, un sommet de quatre ans au chapitre de la croissance », affirme Craig Wright, premier vice-président et économiste en chef à RBC. Mais « certains facteurs continueront de freiner la croissance », selon lui.

Le plus récent rapport Perspectives provinciales et financières, publié par Services économiques RBC, permet d’identifier les facteurs qui influeront à la hausse ou à la baisse sur l’économie des prochains mois.

Pour l’année 2015, RBC table sur une croissance du PIB réel de 2 %, une hausse par rapport au taux estimé de 1,5 % pour 2014 et au taux anticipé de 1,9 % pour 2016.

Le secteur de l’exportation devrait mener cette reprise, aidé en cela par la hausse des dépenses de consommation, générée par la reprise de l’emploi, les bas taux d’intérêt et la baisse du cours du pétrole.

Selon le document, les secteurs du détail et de l’immobilier devraient également bénéficier de ce contexte haussier.

Les leviers de la reprise

• L’économie devrait compter en grande partie sur le commerce extérieur pour assurer sa croissance en 2015. Les résultats anticipés pourraient même dépasser le bond de 6,5 % recensé l’année dernière, le plus important en 14 ans; • Malgré une légère inflexion de l’indice d’embauche (0,9 % par rapport à 1 % depuis la fin de la récession), l’économie générale devrait bénéficier de cette création d’emplois.

Un potentiel limité

Le rétrécissement du bassin de main-d’œuvre, résultant de la hausse rapide du nombre de retraités, continuera de représenter un obstacle important à la croissance globale de l’économie provinciale. Tout comme le régime d’austérité du gouvernement Couillard, selon RBC.

Pronostics immobiliers

  • Le marché de la revente de maisons devrait connaître un regain;
  • Le secteur de la rénovation devrait demeurer fort;
  • Le haut taux d’appartements en copropriété disponibles devrait générer une baisse de la demande pour les nouvelles propriétés;
  • Le nombre de mises en chantier devrait se chiffrer à 36 900 en 2015, une baisse par rapport à 38 810 en 2014.

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