Quatre raisons d’adopter les FPI

Par La rédaction | 27 août 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les fonds de placement immobilier (FPI) ont bien performé récemment tant au Canada qu’aux États-Unis. Au-delà de la conjoncture, plusieurs raisons devraient inciter les conseillers à considérer les FPI comme un bloc important d’un plan d’épargne à long terme en vue de la retraite. C’est ce que soutient Michael R. Grupe, vice-président de la recherche pour un regroupement de l’industrie des FPI aux États-Unis, dans un article sur le site spécialisé AdvisorOne.com.

Selon M. Grupe, les FPI procurent quatre avantages en matière d’investissement qui sont relativement facile à expliquer aux clients et qui ont passé l’épreuve du temps : la diversification, le revenu en dividendes, la protection contre l’inflation et la performance à long terme.

1-la diversification La manière la plus courante de mesurer la diversification est d’analyser les corrélations entre les catégories d’actifs. Sur une période de 20 ans, entre 1991 et la fin de 2011, les FPI aux États-Unis n’ont montré qu’une corrélation modérée avec les actions à grande capitalisation, les actions à petite capitalisation, les actions internationales et les obligations.

Par exemple, la corrélation entre actions de grande capitalisation et actions de petite capitalisation a été de 80 %. En comparaison, la corrélation entre actions de grande capitalisation et FPI n’a été que de 56 %. Cela tend à montrer qu’une diversification d’un portefeuille de grandes capitalisations à l’aide de FPI est plus efficace qu’une diversification réalisée à partir de petites capitalisations.

Les FPI permettent de réduire le risque de pertes globales sur un portefeuille dans une situation de marchés volatiles, car ils ne se déplacent pas toujours « en tandem » avec les autres types d’actions.

2-les revenus de dividendes L’un des attraits principaux des FPI est qu’ils génèrent des dividendes relativement élevés et réguliers. De manière générale, les FPI distribuent mensuellement aux porteurs de parts une partie de leur bénéfice. Seule une partie de ces distributions est taxable.

Historiquement, les dividendes des FPI ont été significativement plus élevés que les dividendes versés par les titres du S&P 500. Sur le long terme, près des deux tiers du rendement total des FPI aux États-Unis est provenu des dividendes, et le reste de l’appréciation des titres.

Les dividendes peuvent faire une différence dans l’épargne à long terme en vue de la retraite. Pour les investisseurs encore loin de la retraite, les dividendes permettent de réinvestir afin d’obtenir des rendements dans le futur. Pour les personnes retraitées, les dividendes permettent de générer un revenu stable pour couvrir leurs dépenses.

3-La protection contre l’inflation Les FPI fournissent une sorte de protection naturelle contre l’inflation. Les dividendes proviennent essentiellement des loyers payés sur les immeubles commerciaux. Or la valeur des biens immobiliers et des loyers tend à croître lorsque qu’il y a de l’inflation. Sur la période des 20 dernières années, les dividendes versés par les FPI aux États-Unis ont été supérieurs à l’inflation, sauf au cours de deux années.

4-La performance à long terme Les FPI constituent en quelque sorte une catégorie d’investissements hybride, reprenant certaines caractéristiques des titres à revenu fixe, tout en étant essentiellement des actions. Le rendement global provient d’abord des dividendes, mais aussi de l’appréciation à long terme du capital, qui repose sur le travail des gestionnaires en place. « Cette combinaison de caractéristiques a historiquement permis aux investisseurs dans les FPI d’obtenir un rendement global supérieur à la plupart des types d’actions et d’obligations », soutient Michael R. Grupe.

Une étude de la firme Wilshire Associates recommande une répartition en FPI de 16 % pour un investisseur qui débute, et dont l’horizon de placement est de 40 ans. Cette répartition diminue à 7 % pour un client qui entre dans sa période de retraite et, à 1,6 % pour un client qui est dans sa 15e année de retraite.

La rédaction