Que font les jeunes avec leur remboursement d’impôt?

Par La rédaction | 6 mai 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les jeunes de la génération du millénaire prévoient utiliser les sommes qu’ils recevront à titre de remboursement d’impôt de manière un peu différente des autres Canadiens, selon un sondage annuel publié hier par BMO Nesbitt Burns.

Réalisée en ligne par la firme Pollara du 26 au 28 mars auprès de 1 252 Canadiens, cette étude nationale révèle que les 18-34 ans qui ont produit leur déclaration et attendent un remboursement comptent l’employer pour :

• rembourser des factures en retard ou réduire leurs dettes (37 %, comparativement à 40 % dans le cas de l’ensemble des Canadiens); • épargner ou investir (33 %, contre 25 %); • voyager ou acheter des articles de loisir (16, contre 14 %); • rembourser leur hypothèque (14 %, contre 9 %).

Un constat « encourageant »

« Il est encourageant de constater que la majorité des jeunes de la génération du millénaire qui attendent un remboursement d’impôt comptent s’en servir afin de réduire l’ensemble de leurs dettes ou d’épargner et d’investir pour l’avenir », se félicite Jean Richard, vice-président et directeur régional, est du Canada, Gestion du patrimoine à BMO.

Un autre sondage national en ligne de Pollara, mais effectué du 14 au 17 mars auprès d’un échantillon légèrement plus restreint de 1 007 personnes, a par ailleurs mesuré le degré de connaissances des 18-34 ans en matière de placement et de fiscalité.

Et ses résultats sont plutôt médiocres puisque, lorsqu’ils songent à investir, seuls 48 % d’entre eux disent privilégier régulièrement des options de placement leur permettant d’économiser de l’impôt.

Piètres connaissances fiscales

De plus, la majorité des sondés admettent ne pas tout à fait comprendre le traitement accordé à certains types de revenus de placement, ce qui les aiderait pourtant à alléger leur fardeau fiscal. Ainsi, 59 % n’ont que partiellement assimilé la façon dont les gains en capital sont imposés, tandis que 60 % ignorent la manière dont les revenus de dividendes sont traités fiscalement (au Québec, cette proportion atteint même 73 %).

« L’une des raisons qui expliquent peut-être pourquoi les jeunes Canadiens ne recherchent pas forcément des solutions qui leur permettraient d’économiser de l’impôt est que plusieurs d’entre eux ne comprennent pas bien la façon dont les placements sont imposés », commente Jean Richard.

« S’informer est une première étape importante en vue de gérer ses impôts de façon efficace, conclut-il. Travailler en collaboration avec un fiscaliste ou un conseiller financier pourra les aider à déterminer quelle est la stratégie qui leur convient le mieux. »

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