Remise en cause du tarif horaire chez les avocats

Par La rédaction | 18 janvier 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Avec son tout nouveau service, Bras droit, le cabinet lavallois Alepin Gauthier propose désormais un programme annuel de conseil juridique et stratégique par téléphone illimité. De quoi intéresser certains de vos clients.

Lancé le 10 janvier dernier, Bras droit propose donc au client une tarification annuelle afin d’avoir accès aux conseils d’un des avocats du cabinet de manière illimitée. Des conseils en matière de droit commercial, de fiscalité des entreprises, de propriété intellectuelle, de droit du travail, de droit de l’immigration, de droit notarial, de droit immobilier de la construction, bref, tout ce qui peut intéresser les PME.

La tarification, quant à elle, est basée sur le chiffre d’affaires de l’entreprise et démarre à 2 400 dollars par an pour une jeune pousse de moins de 2 millions de chiffre d’affaires par an.

Plusieurs études, notamment du Barreau et du Jeune Barreau du Québec, en sont récemment venues à la conclusion que si la profession d’avocat n’innovait pas, ne se transformait pas, notamment en matière d’honoraires, elle allait purement et simplement disparaître. Nombre de clients hésiteraient en effet à prendre leur téléphone pour demander conseil de peur de voir de longues minutes s’égrainer lors de la conversation, et la facture s’allonger.

« Nous avons écouté cela, explique Me Chanel Alepin, l’avocate de chez Alepin Gauthier à l’origine du programme. Nous sommes une entreprise familiale, nous existons depuis quarante ans et nous avons un mélange de relève et de personnel chevronné. Nous cherchions une solution novatrice qui satisfasse nos clients et qui les pousse à nous appeler avant que leur situation ne soit trop grave. Nous sommes arrivés avec ce programme annuel de conseil téléphonique illimité. »

GAGNANT-GAGNANT

« C’est un programme gagnant-gagnant, estime Me Alepin. Les clients n’hésiteront plus à nous appeler pour la moindre décision qu’ils auront à prendre et cela va leur éviter bien des erreurs. Nous voulons mettre en place une communication constante afin d’installer un climat de confiance. Et nous, on sera là lorsqu’ils auront besoin de modifier un contrat ou d’acquérir un concurrent, par exemple. »

Par ailleurs, si jamais l’entreprise ayant opté pour le programme annuel n’utilise finalement pas son compte à la hauteur de la facture, le cabinet s’engage à lui proposer d’autres services gracieusement.

Après quelques jours, Me Alepin se dit très contente de la réponse de ses clients. Quant aux avocats du cabinet, cela ne change rien pour eux, puisqu’en dehors des associés, ils sont tous salariés de la firme.

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