Un premier trimestre plutôt favorable aux investisseurs

Par La rédaction | 7 avril 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Après un début d’année « très difficile » dû à la chute des cours pétroliers, aux craintes concernant la Chine et à la faiblesse du secteur financier européen, les investisseurs canadiens ont cependant de quoi être rassurés depuis la mi-février, selon Desjardins Études économiques.

Dans une analyse publiée mardi, Mathieu D’Anjou, économiste principal au Mouvement, observe en effet que « les Bourses ont enregistré un rebond important au cours des dernières semaines ».

Ainsi, bien que plusieurs indices d’outre-mer demeurent sous leur niveau de clôture de 2015, le rebond de plus de 200 points du S&P 500 lui a permis d’afficher un léger gain pour l’ensemble du trimestre écoulé.

LA BOURSE CANADIENNE S’EN TIRE BIEN

Avec un rendement de 4,5 % (incluant les dividendes) depuis le commencement de l’année, la Bourse canadienne a fait encore mieux, souligne l’économiste. La raison de cette performance du S&P/TSX? « Le gain de près de 20 % de l’important secteur des matériaux, qui reflète entre autres la poussée du prix de l’or. »

Ce bon résultat, combiné à des progressions modestes pour la Bourse américaine et les titres à revenu fixe, s’est traduit par un rendement trimestriel d’environ 2 % pour un investisseur canadien ayant un portefeuille type (15 % d’actions américaines, 25 % d’actions canadiennes, 45 % d’obligations canadiennes et 5 % en bons du Trésor).

Toutefois, note Mathieu D’Anjou, ce rendement diminue « de près de moitié si l’on tient compte du recul de 6 % du dollar américain par rapport au huard au premier trimestre ».

LES CIBLES REVUES À LA HAUSSE

Sa conclusion? « Le premier trimestre aura finalement été assez favorable pour les investisseurs canadiens ». Desjardins a même revu à la hausse ses cibles pour le S&P/TSX.

Mais attention, prévient-il : « Les tendances qui ont favorisé le huard et la Bourse canadienne en début d’année ne devraient pas être aussi présentes à partir de maintenant » et, par conséquent, « les Bourses étrangères pourraient progresser un peu plus rapidement que le S&P/TSX d’ici la fin de 2016 ».

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