Vos clients tiennent à leur REER et leur CELI

Par La rédaction | 22 septembre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Malgré l’austérité, près du quart des Québécois n’ont pas l’intention de diminuer leurs investissements dans leur régime enregistré d’épargne-retraite (REER) et leur compte d’épargne libre d’impôt (CELI), selon un sondage publié hier par Universitas.

Réalisée en ligne par CROP du 12 au 17 août auprès de 1 000 habitants de la province, cette enquête d’opinion révèle que 23 % d’entre veulent continuer à mettre de l’argent dans leur REER, tandis que 21 % souhaitent faire de même dans un CELI.

L’ÉPARGNE TRADITIONNELLE SE PORTE BIEN

L’étude montre également que les Québécois continuent d’opter pour les modes traditionnels d’épargne et investissent chaque année, en moyenne, 3 122 dollars dans le premier et 2 463 dollars dans le second.

En revanche, seuls 11 % des ménages interrogés n’envisagent pas de réduire leur investissement dans leur régime enregistré d’épargne-études, et ce, même s’ils estiment leurs dépenses annuelles liées aux frais de scolarité (du primaire à l’université) à 2 569 dollars, soit deux fois plus que le montant moyen investi dans un REEE (1 270 dollars).

Dans ce contexte, trois foyers avec enfants sur cinq se disent « modérément inquiets » ou « très inquiets » des dépenses liées aux études postsecondaires de leur progéniture.

FAIBLE IMPACT DES MESURES FISCALES

Les sondeurs ont par ailleurs demandé aux Québécois de quelle manière les mesures fiscales destinées aux familles (frais de garde révisés, abolition du crédit d’impôt destiné aux familles et l’ajustement de la prestation universelle pour la garde d’enfant) affecteraient leur stratégie d’épargne. Résultat : près des deux tiers (61 %) des foyers avec enfants affirment que cela ne changera rien.

Au total, plus d’un ménage sur quatre (43 %) ayant un ou des enfants a utilisé l’ajustement de la PUGE (60 dollars par enfant) pour des dépenses qui leur étaient destinées, notamment l’achat de fournitures scolaires et de vêtements.

De leur côté, plus du quart d’entre eux (27 %) ont plutôt choisi de rembourser leurs dettes avec ce montant, alors que 12 % ont investi cet argent dans un REEE.

LES PRINCIPALES DÉPENSES MENSUELLES

Enfin, le sondage indique que les principales dépenses mensuelles estimées des familles québécoises sont : le loyer ou l’hypothèque (775 $), l’épicerie (496 $), les frais liés à la voiture (412 $) et les frais de garde (CPE, garderie subventionnée ou non, en installation ou milieu familial), avec 221 $.

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