L’AMF réclame 1,7 million de dollars au spécialiste du pourriel

Par La rédaction | 29 juillet 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Alain-André Desarzens est poursuivi par l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour exercice illégal de l’activité de courtier. Le résident de Rimouski avait organisé sur internet une vaste campagne de promotion de produits financiers douteux en 2010.

Le spécialiste du pourriel financier et pseudo-conseiller Alain-André Desarzens continue d’accumuler les ennuis avec la justice. L’AMF a déclenché contre lui des poursuites pénales dans le district judiciaire de Rimouski. Elle lui réclame une amende de 1,72 million de dollars pour exercice illégal de l’activité de courtier et pour des placements sans prospectus.

Une fraude répandue par pourriels

M. Desarzens procédait en envoyant des milliers de courriels aux investisseurs potentiels à travers le monde. Contre un versement situé entre 10 $ US et 300 $ US, il promettait des retours rapides allant de 1000 $ US à 90 000 $ US. Son opération, menée avec son complice Warren English et sa conjointe Michèle Amiot, a été démantelée par l’AMF en 2011. Il aura tout de même collecté 810 000 $ auprès de 2500 investisseurs à travers le monde rien qu’en 2010 selon le régulateur. L’AMF précise qu’il est probable qu’aucun de ces investisseurs n’ait récupéré son argent.

La carrière criminelle de cet aventurier est ancienne, puisqu’il faisait déjà l’objet d’une ordonnance d’interdiction sur valeurs prononcée par la Pensylvania Securities Commission en 1999 après avoir collecté 875 000 $ US auprès de petits investisseurs, là encore via l’envoi massif de courriers électroniques.

L’AMF en profite pour mettre en garde le public contre les fraudes sur internet et les réseaux sociaux et offre quelques conseils aux Québécois.

L’AMF intente une poursuite contre Frédéric Lavoie

L’AMF intente également une poursuite contre Frédéric Lavoie pour exercice illégal de l’activité de courtier, placement sans prospectus et pour avoir déclaré que les titres d’une société seraient admis à la cote.

Frédéric Lavoie aurait bénéficié de l’investissement de quatre personnes pour une somme totale de 110 000$, par l’achat d’actions ou par des prêts, pour financer un projet de site internet qui n’a jamais vu le jour.

Les investisseurs n’ayant jamais été remboursés, l’AMF lui réclame une amende totale de 124 000$.

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La rédaction