Les mises en chantier s’accélèrent au Canada, sauf au Québec

Par La rédaction | 9 Décembre 2015 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les mises en chantier canadiennes ont augmenté à un rythme plus rapide que prévu par les économistes en novembre, a indiqué hier la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Le nombre mensuel de nouvelles constructions a grimpé à 211 916, en nette hausse par rapport à celui de 197 712 enregistré en octobre.

Dans les centres urbains, il a progressé de 7,7 % pour s’établir à 195 121 unités. Dans la catégorie des logements collectifs, il a affiché une progression de 13,2 % (137 898 unités), tandis qu’il a diminué de 3,6 % du côté des maisons individuelles (57 223 unités).

Dans les régions rurales, le nombre de mises en chantier est estimé à 16 795.

« En novembre, la tendance des mises en chantier d’habitations a augmenté pour le septième mois d’affilée, grâce au segment des logements collectifs », confirme Bob Dugan, économiste en chef à la SCHL.

« La hausse des prix des maisons individuelles continue de soutenir la demande de logements collectifs, qui sont en voie de constituer la plus forte proportion du total des mises en chantier en milieu urbain depuis 1971 », analyse-t-il.

LE QUÉBEC DERRIÈRE

Les mises en chantier en ville ont augmenté dans les Prairies, en Ontario et au Canada atlantique, mais elles ont diminué en Colombie-Britannique et au Québec.

Toujours en novembre, le nombre mensuel de chantiers de construction résidentielle a été de 28 456 au Québec, comparativement à 31 043 le mois précédent.

Du côté de Montréal, on observe également un ralentissement de la cadence. Le nombre de nouvelles unités est passé de 22 120 en octobre à 18 682 le mois dernier. Selon la SCHL, cette variation est attribuable à une baisse des mises en chantier dans le segment des maisons individuelles et des logements collectifs, malgré la vigueur de la construction de logements locatifs.

« Pour sa part, le marché de la copropriété poursuit sa tendance à la baisse, conséquence d’un stock élevé d’unités achevées et invendues », commente David L’Heureux, chef analyste, Analyse de marché à la Société.
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