Passif et actif sont mal compris des investisseurs

Par La rédaction | 19 novembre 2018 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Incertitude
Photo : Mykola Kravchenko / 123RF

Dix ans après la crise financière mondiale, les investisseurs ont du mal à comprendre que le monde de la finance a radicalement changé et ce que cela implique pour leurs placements. Alors que la majorité d’entre eux affirment comprendre la différence entre investissement passif et actif, un sondage de Natixis Investissement managers révèle que certaines notions ont été mal assimilées.

Depuis la crise, le débat entre investissement passif et actif est au centre des préoccupations, particulièrement la question des frais de gestion. La grande majorité des investisseurs considèrent que les frais sont un facteur important à prendre en considération lors de la sélection des investissements, mais beaucoup ont du mal à ne pas confondre frais moins élevés et plus grande valeur.

Nombre d’investisseurs se font aussi de fausses idées. Ainsi, la plupart des sondés (63 %) estiment également que les fonds indiciels sont moins risqués, et les deux tiers pensent que les fonds passifs permettent de minimiser leurs pertes.

La méfiance envers les investissements actifs semble empêcher certains investisseurs à adopter une gestion active lorsque cela est justifié, résume Advisor’s Edge. Les investisseurs se méfient des gestionnaires actifs et 72 % des répondants disent craindre que certains gestionnaires leur facturent des frais élevés alors qu’ils suivent un indice.

MAUVAISE COMPRÉHENSION DU RISQUE

L’enquête de Natixis révèle également que les investisseurs ne comprennent pas tout ce qui touche au risque.

Alors que 77 % des répondants disent comprendre les risques du marché actuel et que 64 % se disent prêts à affronter un ralentissement économique, environ quatre sondés sur dix admettent avoir tendance à vendre leurs actifs lorsqu’il y a davantage de volatilité sur les marchés.

Et si la moitié d’entre eux déclarent être à l’aise de prendre des risques s’ils peuvent obtenir des gains en retour, lorsqu’ils ont le choix, 80 % préfèrent opter pour la sécurité et non pour la performance de leurs investissements.

Toutefois, les conseillers conservent leur statut privilégié. Ainsi, 87 % des investisseurs disent avoir confiance en leur conseiller, tandis que 74 % affirment faire confiance à leur famille et leurs amis lorsqu’ils doivent prendre des décisions financières.

Ce sondage a été mené en ligne en septembre dernier par Natixis Investment Managers. Pour les besoins de celui-ci, 9 100 investisseurs qui détenaient un actif minimum net investissable de 100 000 dollars canadiens dans 25 pays ont été interrogés.

La rédaction