CPG ou obligations?

Par La rédaction | 22 novembre 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
3 minutes de lecture

Avec la volatilité des marchés, les actions ont été détrônées et nombre d’investisseurs qui cherchent des placements plus sécuritaires se tournent vers les certificats de placements garantis et les obligations. Maintenant une question se pose : entre ces deux solutions, laquelle privilégier?

LES AVANTAGES DES CPG

Ces placements ont longtemps joué profil bas en raison de leurs rendements entre 1 % et 3 % ces dernières années, rappelle Morningstar. Toutefois, en raison de la hausse des taux par la Banque du Canada, les taux des CPG ont grimpé à 4 % et plus, selon l’institution et le terme.

Mais leur avantage essentiel est, comme leur nom l’indique, qu’il s’agit de rendements garantis pendant une période donnée (habituellement entre un et cinq ans).

Cependant, ces placements ont également quelques inconvénients. Déjà, ils ne peuvent être détenus dans un régime enregistré comme un CELI ou un REER, mais leur désavantage le plus flagrant est leur manque de flexibilité. Une fois l’argent investi, celui-ci est verrouillé, il est donc impossible de le retirer, et ce, même en cas d’urgence.

Une façon de se prémunir de ce désagrément est de favoriser les CPG à court terme. Par exemple, un investisseur pourrait prendre un terme d’un an et le renouveler une fois le terme arrivé à échéance. Cela éviterait de bloquer trop longtemps de grandes sommes d’argent.

ET QU’EN EST-IL DES OBLIGATIONS?

Les obligations équivalent à prêter de l’argent, ce qui est relativement plus sûr qu’une action. Il est même possible de prendre des obligations gouvernementales, et à ce moment-là, le gouvernement garantit qu’un montant prédéfini, ou « montant nominal » sera remboursé à la date d’échéance.

Lorsqu’on parle d’obligations, on parle souvent de « rendement obligataire », qui décrit la valeur totale créée par l’obligation, qui se compose des coupons payés et de la valeur ou de la perte résultant de la vente de l’obligation.

Les rendements obligataires dépendent des taux hypothécaires. Ainsi, ces cinq dernières années, le rendement moyen d’une obligation sur 10 ans était de 1,9%, avec un sommet de 3,24% en juin 2022, si l’on se réfère aux données de la Banque du Canada.

Ainsi, lorsque les taux d’intérêt augmentent, le prix des obligations baisse habituellement pour refléter le manque à gagner de l’acheteur lorsqu’il achètera l’obligation (par rapport à l’achat d’une obligation qui vient d’être émise à un taux plus élevé). Ces produits ne sont donc pas sans risque.

Mais l’on peut vendre et acheter des obligations à tout moment. Elles constituent une bonne option pour les investisseurs qui désirent plus de liquidité dans leurs placements.

QUOI CHOISIR?

CPG et obligations peuvent être achetés auprès d’une institution financière. Si les taux actuels pourraient faire pencher la balance en faveur des CPG, le choix n’est pas si simple. Contrairement aux détenteurs de CPG, ceux qui possèdent des obligations ont l’occasion de connaître des rendements plus élevés dans le temps selon plusieurs facteurs boursiers externes.

Ainsi les deux options sont à étudier. Avant de prendre une décision, il est bon de prendre en compte ses objectifs de placement et de consulter un conseiller. Ce dernier sera capable de trancher en faveur de l’un ou l’autre en fonction du profil de son client.