La Bourse ou l’ennui

Par La rédaction | 21 mai 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Trois hommes en maillot sportif dans un salon regardent un document de pari sportif.
Photo : RgStudio / iStock

L’interruption des compétitions sportives par la pandémie de COVID-19 pousse les parieurs sportifs vers les marchés financiers.

Si les matchs sont interrompus aux États-Unis, la Bourse, elle, est toujours active. Et contrairement à l’industrie du sport, elle se porte mieux depuis sa baisse du début de la pandémie.

Des parieurs sportifs l’ont bien remarqué : au lieu de s’ennuyer à la maison, certains se sont mis en tête de transposer leur activité préférée sur les marchés. Ce phénomène est en train de créer une nouvelle catégorie de clients pour les courtiers en ligne, constate le Financial Post.

HAUSSE DES OUVERTURES DE COMPTE

Au mois de mars, alors que le basketball, le hockey et le soccer cessaient leurs activités, trois des principaux courtiers en ligne américains (Charles Schwab, ETrade et Interactive Brokers) ont vu tripler le nombre d’ouvertures de compte comparativement à la moyenne mensuelle des deux dernières années, relève le quotidien.

Pour de nombreux nouveaux clients, les indices boursiers ont remplacé les panneaux d’affichage des scores des compétitions sportives.

Ces investisseurs constatent qu’ils peuvent éviter les pertes définitives, inhérentes aux paris sportifs, par les stratégies possibles sur les marchés financiers, souligne le Financial Post.

Alors qu’ils viennent de se livrer une guerre de frais et que la faiblesse des taux d’intérêt érode leurs revenus, les courtiers en ligne voient d’un bon œil l’arrivée inattendue de ces nouveaux clients. Et cette irruption est d’autant plus prometteuse pour eux qu’en période de volatilité, les investisseurs ont tendance à effectuer davantage de transactions.

Avec le confinement, les parieurs sportifs ont eu tout le temps de s’intéresser au monde de la Bourse et au placement. Il reste à savoir s’ils y resteront le jour où les stades et les arénas rouvriront leurs portes. Qui prend le pari?

La rédaction