Les actions canadiennes, plus prometteuses que jamais !

Par La rédaction | 28 avril 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture

Les investisseurs devraient avantage s’intéresser aux actions canadiennes, qui cumulent les atouts cette année.

Le TSX est bien positionné pour afficher de belles performances cette année, affirme Craig Jerusalim, gestionnaire de portefeuille, Actions canadiennes, chez Gestion d’actifs CIBC.

Déjà, l’an passé l’indice S&P/TSX avait pris sa revanche sur les indices américains : après de longues années où la bourse de New York avait obtenu des performances hors du commun, surpassant largement le TSX, ce dernier a à son tour pris le dessus sur l’indice DowJones des valeurs industrielles, le Nasdaq et le Russell 2000.

Mais le S&P500 restait imbattable en 2021. Ce ne sera pas le cas cette année, croit Craig Jerusalim.

Le S&P500 est devenu cher et il est dominé par de grandes sociétés technologiques et des multinationales comme Amazon et Google. Or, les perspectives économiques, notamment la hausse des taux d’intérêt, pourraient empêcher ces firmes de maintenir la même croissance que ces dernières années. Facebook et Tesla ont déjà connu un effritement notable, leurs actions se sont ainsi repliées de 30 %.

De plus, le TSX paraît mieux armé pour le cycle économique qui s’annonce. Ses trois piliers que sont la finance, l’énergie et les matériaux profiteront de la hausse des taux d’intérêt et de la croissance économique qui surviendra lorsque la pandémie sera derrière nous, soutient l’expert de CIBC.

Le secteur de l’énergie a déjà connu une remontée impressionnante. Le prix du pétrole a bondi ces dernières semaines. En outre, les stocks mondiaux ont été largement entamés au cours de la dernière année. Le nombre de puits de pétrole forés, mais non achevés, est tombé à un creux. Pendant ce temps, la demande se rapproche de son niveau d’avant la pandémie. Pourtant la valorisation de ce secteur reste modeste. De plus, la croissance de l’énergie renouvelable devrait se traduire à terme par une meilleure représentation dans le TSX.

L’économie canadienne profite également de sa large couverture vaccinale face à la COVID-19, et d’un taux de mortalité désormais faible. Le Canada a récupéré davantage que le nombre d’emplois perdus durant la pandémie. Ce n’est pas le cas des États-Unis qui accusent encore un retard.

Enfin le Canada bénéficie d’une politique d’immigration qui lui assure une croissance de sa population annuelle de 1 %. Cela compense et stimule l’économie dans son ensemble alors que de nombreux pays développés font face au vieillissement démographique, ponctue Craig Jerusalim.