Les actions des « sept magnifiques »

Par La rédaction | 5 mars 2024 | Dernière mise à jour le 4 mars 2024
2 minutes de lecture

Les actions des « sept magnifiques », c’est-à-dire Alphabet, Amazon, Apple, Meta, Microsoft, Nvidia et Tesla, représentent actuellement une capitalisation boursière d’environ 12 000 milliards de dollars (G$) américains.

Dans un article publié par Capital Idea, David Polak, responsable de placements en actions et vice-président chez Capital Group, évoque certains des principaux développements sur lesquels il faut porter son attention afin de savoir si ces multinationales de la technologie seront en mesure de maintenir leur prédominance sur le marché.

Pour le moment, les estimations de croissance des bénéfices en 2024 estiment que le groupe des sept magnifiques affichera une croissance de 20,8 %, alors que le S&P 500 aura une croissance de 11,5 % et que le S&P 500 sans les Sept Magnifiques 6,7 % respectivement.

Si les estimations de bénéfices à long terme pour les sept magnifiques demeurent plus élevées, la marge d’incertitude qui les entoure serait également plus importante. « D’où la nécessité de diversifier », signale David Polak.

Des bilans sains et une forte génération de liquidités confèrent aux sept magnifiques un avantage pour investir dans la recherche et le développement, tout comme dans l’intelligence artificielle (IA), afin de stimuler potentiellement la croissance dans les années à venir. 

À titre d’exemple, « [l]’année dernière, ces entreprises ont dépensé au total plus de 170 G$ en dépenses d’investissement et plus de 200 G$ en recherche et développement sur des initiatives susceptibles d’avoir une incidence à long terme sur l’économie, comme les applications d’IA », illustre David Polak.

Par ailleurs, les risques pour ce groupe comprennent des attentes élevées de la part des investisseurs après la réalisation de bénéfices solides dans un environnement économique agité.

De plus, les signes de faiblesse économique mondiale pourraient avoir un effet plus important sur certaines valeurs technologiques à grande capitalisation que sur d’autres. Des tensions géopolitiques accrues et des questions réglementaires pourraient également persister tout au long de 2024. 

Cela dit, David Polak estime que « les investisseurs voudront peut-être envisager une certaine exposition aux sept magnifiques ainsi qu’à un ensemble plus large d’actions au sein du S&P 500 – ainsi qu’aux marchés non américains -, où, dans certains cas, les valorisations sont raisonnables et les perspectives de croissance, tant au niveau du chiffre d’affaires que du résultat, sont prometteuses ».

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La rédaction