Exportations : croissance faible, mais croissance quand même

Par La rédaction | 15 janvier 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les mois se suivent et se ressemblent pour les PME canadiennes, surtout lorsqu’il est question des perspectives de croissance pour les prochains trimestres.

Dans son plus récent sondage trimestriel sur les perspectives de croissance des entreprises, la Banque du Canada constate ainsi que « de façon générale, les perspectives concernant l’évolution des ventes ont peu changé » par rapport aux derniers sondages, écrit Benoit P. Durocher, économiste principal chez Desjardins Études économiques.

Ainsi, si on s’attend toujours à une croissance modeste des ventes dans les prochains mois, il reste que cette progression est en baisse par rapport aux trimestres précédents.

Desjardins remarque ainsi que « la situation demeure décevante pour l’instant alors qu’un grand nombre de répondants [NDLR : au sondage de la BdC] indique un ralentissement dans la progression de leurs ventes au cours des 12 derniers mois ».

Plusieurs entreprises mentionnent ainsi que les difficultés persistent quant à la conquête de nouvelles parts de marché, et ce, tant aux États-Unis que dans le monde « en raison d’une concurrence très vive ».

Il demeure qu’on anticipe une certaine accélération des ventes au cours des 12 prochains mois. Les attentes, face à la demande américaine notamment, restent optimistes. Et plusieurs répondants relatent que les commandes en provenance des marchés internationaux ont augmenté dans la dernière année.

La Banque du Canada constate en outre que plusieurs répondants du secteur des services semblent plus enclins à investir dans la prochaine année. Et ce, tant dans les immobilisations que dans l’embauche.

Au final cependant, Benoit P. Durocher se dit déçu de ce que « la confiance des entreprises canadiennes ne s’est pas améliorée de façon significative au cours des derniers mois ». D’autant que la croissance canadienne passe par une augmentation des exportations et des investissements non résidentiels. Donc par la croissance des ventes et des investissements des entrepreneurs, notamment.

Avec un huard qui se déprécie, les entreprises canadiennes pourraient néanmoins tirer leur épingle du jeu. Surtout si elles investissent dans la productivité.

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La rédaction