Brèves de l’assurance

6 juin 2010 | Dernière mise à jour le 6 juin 2010
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L’Union Canadienne et Co-operators offrent un nouveau rabais sur l’assurance des bâtiments écologiques certifiés LEED

Co-operators a annoncé le 31 mai le lancement d’un rabais de 10 % sur l’assurance des bâtiments admissibles certifiés LEED (Leadership in Energy and Environmental Design). Un tel rabais a pour but d’encourager et de récompenser les comportements responsables des clients du point de vue de l’environnement, a précisé Co-operators.

Deux sociétés du Groupe Co-operators ont commencé à appliquer ce rabais le même jour. À L’Union Canadienne, il s’agit du rabais Éco-Logik, tandis que pour La Compagnie d’assurance générale Co-operators, il porte le nom Enviro-choix.

L’attestation LEED est octroyée par le Conseil du bâtiment durable du Canada, lequel se fonde sur des points de référence acceptés sur le plan international en matière de conception, de construction et d’exploitation de bâtiments à haute qualité environnementale. Le système LEED favorise une approche axée sur le développement durable selon cinq critères clés : l’aménagement écologique des sites, la bonne gestion de l’eau, l’efficacité énergétique, la sélection des matériaux et la qualité des environnements intérieurs.

Le rabais aux propriétaires de bâtiments LEED est le plus récent des produits et services qu’offre Co-operators dans sa démarche de développement durable. Le groupe de sociétés offre aussi des rabais sur l’assurance des véhicules hybrides, des avenants écologiques en matière d’assurance habitation et des options d’investissement socialement responsables. De plus, l’entreprise s’est associée à l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques dans le cadre du programme Designed… for safer living, qui permet de reconstruire des bâtiments au-delà des normes de construction.

Les gagnants des premiers prix annuels Clés des eaux

Le Bureau d’assurance du Canada (BAC), en partenariat avec la Fédération canadienne des municipalités (FCM), a annoncé le 29 mai les gagnants des premiers prix annuels Clés des eaux. Ces prix visent à reconnaître les municipalités canadiennes qui ont pris des mesures proactives dans le but de réduire leur vulnérabilité aux dommages causés par les tempêtes et les eaux usées.

Le prix national a été présenté à la ville d’Edmonton pour ses installations de gestion des eaux de ruissellement à double usage. Cette solution novatrice consiste à exploiter le terrain de jeu d’une école dans le but de mieux gérer les eaux de ruissellement et de contrôler les inondations en cas de précipitations extrêmes. Il s’agit de l’un des nombreux projets mis de l’avant par la ville d’Edmonton en réaction aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville en 2004 et qui ont inondé plus 4 000 sous-sols, entraînant des réclamations d’assurance de 171 millions de dollars.

Au Québec, le prix régional a été remporté par la Ville de Saint-Jérôme pour son projet de bassin de rétention du parc Schulz. Il s’agit d’un système mis en place depuis quelques années et permettant d’utiliser les bassins de drainage pour recueillir les eaux pluviales au lieu de laisser les eaux de ruissellement entrer immédiatement dans les égouts pluviaux. Ce nouveau système vise à protéger l’environnement et réduire les frais d’aménagement.

CAA-Québec réalise un test d’évaluation de la valeur marchande d’un véhicule

CAA-Québec a publié le 3 juin 2010 un test qui démontre que les risques d’erreur dans l’établissement de la valeur d’une voiture sont bien réels.

Trois véhicules identiques, des prix différents Afin de démontrer que chaque cas est unique, CAA-Québec a fait un exercice de comparaison de la valeur de voitures identiques, soit trois Mazda Protegé SE 2003. Un commerçant a d’abord évalué leur valeur de reprise. Ensuite, une inspection mécanique des véhicules a été réalisée dans un centre de vérification technique de CAA-Québec. Finalement, leur historique (liens financiers, accidents ou vols, s’il y a lieu) a aussi été produit. Leur valeur a ensuite été estimée en comparant les prix demandés sur Internet pour des véhicules du même modèle et de la même année ainsi que la valeur suggérée par le Guide Hebdo, un des outils de référence utilisés par CAA Québec. Les trois Mazda Protegé soumises à cet exercice ont chacune reçu des évaluations différentes. Une différence qui atteint même plus de 2 000 $ pour des véhicules qui peuvent se détailler entre 3 500 $ et 5 000 $. Pour prendre connaissance de l’analyse, consultez le caaquebec.com.

« Un des véhicules nécessitait plusieurs réparations importantes. De plus, il avait été impliqué dans deux accidents, une information à considérer. Par ailleurs, le véhicule au plus bas kilométrage présentait plus de rouille qu’un autre avec un kilométrage plus élevé, une indication que le nombre de kilomètres parcourus n’est pas nécessairement garant de la bonne condition du véhicule », précise Sophie Gagnon, directrice principale des relations publiques et gouvernementales de CAA-Québec. En somme, une bonne évaluation de la valeur d’une voiture doit tenir compte de sa condition générale ainsi que de la valeur du marché, et pas seulement du nombre de kilomètres au compteur.

Obtenir le meilleur prix Le prix demandé pour un véhicule ne doit être ni trop bas ni trop élevé, car dans les deux cas, le vendeur n’y trouverait pas son compte. Une façon d’obtenir un bon prix? Prouver que le véhicule a été bien entretenu en présentant les factures d’entretien général en plus de celles des réparations mécaniques d’envergure. Qui plus est, les preuves d’entretien pourraient servir à obtenir un prix plus élevé. Aussi, une inspection par un professionnel permettra de déceler les lacunes de la voiture et d’évaluer les coûts des réparations à effectuer. Cette inspection permettra également de mieux informer les acheteurs de l’état réel du véhicule afin d’éviter les ennuis et d’éventuels recours.

Il faut également comparer le véhicule à vendre avec ceux du même modèle que l’on retrouve sur Internet. Les options intégrées au véhicule, sa popularité, sa couleur et même la région dans laquelle on souhaite vendre sont aussi à considérer. « Une camionnette n’aura pas la même valeur en région périphérique qu’une compacte plutôt prisée en milieu urbain. Assurément, le jeu de l’offre et de la demande est un élément-clé dans la détermination du prix », souligne Mme Gagnon.

Le partage de la route selon Vélo Québec et CAA-Québec

CAA-Québec et Vélo Québec ont unis leurs voix depuis le 25 mai 2010 pour proposer, sur leur site Internet respectif, une vision commune du partage de la route. Les deux organismes souhaitent ainsi contribuer à la sensibilisation de tous les usagers et rappeler qu’en sécurité routière, il ne peut exister de rivalité entre les différents groupes d’utilisateurs, les enjeux étant trop importants.

« 80 % des collisions sur la route sont dues à des erreurs de comportements qui peuvent être évitées et, dans une majorité de cas, un automobiliste est également tantôt un piéton, tantôt un cycliste », a indiqué Paul A. Pelletier, président-directeur général de CAA-Québec

« Il y a un important travail d’éducation et de sensibilisation à faire auprès de tous, automobilistes, cyclistes et piétons. Le partage de la route, c’est plus qu’un slogan ! », a soutenu de son côté Suzanne Lareau, présidente-directrice générale de Vélo Québec.

Vélo Québec et CAA-Québec demandent donc à la SAAQ de réaliser à très court terme une véritable campagne de sensibilisation afin de faire connaître à tous les usagers de la route les règles de base du partage de la route.

Au cours des prochains mois, Vélo Québec et CAA-Québec continueront de promouvoir, au moyen de leurs différents outils de communication, le principe de prudence sur la route et de faire connaître ces règles de base à leurs publics cibles. Les deux organisations invitent la population à consulter ces règles de base si importantes sur les sites caaquebec.com et www.velo.qc.ca.

Lussier Assurances primé

Lussier cabinet d’assurances et services financiers inc. a été nommée la 10e PME la plus importante du Québec, selon l’édition LesAffaires.com du 27 mai dernier qui officialisait le classement des 300 plus importantes PME de la province. Le secret selon André Lussier, PDG de l’entreprise : « la quatrième génération de la famille Lussier est activement impliquée au sein de l’organisation ce qui nous permet d’actualiser nos pratiques et des les adapter aux exigences des consommateurs d’aujourd’hui et de demain. »

GM rappelle environ 1,5 million de véhicules

(PC) GM rappelle environ 1,5 million de ses véhicules afin d’effectuer une réparation devant annuler tout risque d’incendie. Le constructeur automobile basé à Detroit précise qu’un problème a été remarqué dans le système d’alimentation en liquide lave-glace. GM avait effectué un rappel de véhicules pour une raison semblable en 2008 mais quelques cas d’incendies ayant éclaté par la suite l’incitent à remettre la mesure de rappel en vigueur.

Les véhicules touchés sont plusieurs marques de camionnettes, de véhicules utilitaires et de voitures de General Motors, des années 2006 à 2009. GM assure que les incidents relevés n’ont causé ni accident, ni blessure.

Parmi les 1,5 million de véhicules affectés, 1,4 million ont été vendus aux États-Unis; les autres l’ont été au Canada et au Mexique, surtout, mais aussi ailleurs dans le monde.

Agents et courtiers de Montréal, faites-vous voir au Salon Automobiles

Dans le cadre de la semaine du Grand Prix F1 du Canada se tient le Salon Automobiles à la Place Ville Marie à Montréal du 7 au 13 juin 2010. L’entrée est gratuite. Renseignements: 514-962-5660