Brèves de l’assurance

23 mars 2010 | Dernière mise à jour le 23 mars 2010
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Warren Buffett
Photo : USA White House

Jean-François Losier et Maya Raic.

Le prix Marcel-Tassé 2010 décerné Jean-François Losier, finissant du Cégep régional de Lanaudière a remporté le 11e prix annuel Marcel-Tassé 2010. Ce prix de la relève a été décerné à Montréal le 18 mars par la Chambre de l’assurance de dommages (ChAD), lors du Gala de l’Institut de l’assurance de dommages du Québec (IADQ).

Alors qu’il était magasinier et journalier dans des usines de la région de Montréal, Jean-François Losier décide de réorienter sa carrière et d’entreprendre des études en assurance de dommages. Malgré une conciliation difficile entre ses études, sa famille et ses pratiques de hockey niveau élite, il obtient de très bons résultats scolaires. La ChAD décrit sont lauréat comme « un fonceur né » qui veut éventuellement obtenir les titres de « PAA, de FPAA et de courtier d’assurance associé C.d’A.Ass. et acquérir son propre cabinet ». M. Losier exerce actuellement sa nouvelle profession à titre de stagiaire en assurance de dommages chez Jetté, Lavallée et associés inc. à Lanaudière.

Le prix Marcel-Tassé récompense le finissant d’un programme d’étude collégiale en assurance de dommages s’étant le plus démarqué. Depuis 2007, le prix est assorti d’une bourse de 1 000 $. Il porte le nom « d’un homme dévoué et passionné qui a influencé plusieurs générations de professionnels de l’industrie », indique la ChAD.


Programme « 55 ans au volant » : les assurés de La Capitale auront une remise

L’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP) a dévoilé le 17 mars le calendrier du printemps 2010 du programme « 55 ans au volant ». Ce programme de formation s’adresse à toute personne de 55 ans et plus qui désire renouveler ses compétences au volant, qu’elle soit membre ou non de l’AQRP. Le programme est offert en collaboration avec le Conseil canadien de la sécurité et La Capitale assurances générales.

D’une durée de six heures, la formation permet aux participants de faire une autoévaluation critique et de se remémorer leurs connaissances sur tous les aspects de la conduite automobile. La formation est offerte en salle de classe.

Le coût général d’inscription est de 60 $ (non-membre) / 40 $ (membre AQRP). De plus, les membres de l’AQRP assurés avec La Capitale pour l’assurance automobile bénéficieront d’une remise de 25 $ sur présentation de l’attestation du cours.

Les sessions offertes au printemps 2010 sont les suivantes :

  • Alma : 28 avril
  • Beloeil : 8 avril
  • Boucherville : 23 avril
  • Brossard : 26 mars
  • Charlesbourg : 12 avril
  • Chicoutimi (Saguenay) : 20 mai
  • Dolbeau-Mistassini : 12 mai
  • Gaspé : 31 mars
  • Gatineau : 14 avril
  • Jonquière : 15 avril
  • Laval : 4 mai
  • Lévis : 4 mai
  • Montmagny : 18 mai
  • Montréal : 26 avril
  • Repentigny : 19 avril
  • Rimouski : 28 avril
  • Rivière-du-Loup : 3 mai
  • Roberval : 5 mai
  • Rouyn-Noranda: 18 mai
  • Sainte-Thérèse : 10 mai
  • Shawinigan : 11 mai
  • Sherbrooke : 4, 12 et 18 mai
  • Val-d’Or : 28 mai
  • Victoriaville : 16 avril

Les personnes intéressées sont invitées à composer le 1 800 653-2747, poste 55 ou à visiter notre site Internet : www.aqrp.qc.ca/55.


Savoir quand inciter les aînés à cesser de conduire

(PC) La société devrait aider davantage les aînés à conduire leur véhicule tant qu’il leur est sécuritaire de le faire, et leur offrir le soutien nécessaire une fois qu’ils auront abandonné le volant, écrit le Journal de l’Association médicale canadienne dans un éditorial cosigné du rédacteur en chef le Dr Paul Hébert, et du responsable de la section santé publique Noni MacDonald.

Selon le texte paru le 15 mars, « le statu quo laisse trop d’aînés isolés et met trop de gens en danger ». Et les problèmes qui se font déjà pressants vont s’empirer lors des 10 ou 20 prochaines années, alors que les membres de la génération du baby-boom arriveront à cette étape de leur vie. D’ici 2025, un Canadien sur quatre sera âgé de 65 ans et plus.

Selon l’Association médicale canadienne, les médecins ne possèdent pas, pour l’instant, d’outils leur permettant de déterminer si un patient devrait cesser de conduire. Aussi, les médecins et les membres des familles touchées doivent être honnêtes avec les aînés lorsque viendra le temps de ne pas renouveler leur permis, et ces derniers doivent accepter le fait qu’ils ont perdu de leur acuité.

La responsabilité repose aussi sur les épaules des gouvernements qui, en plus de trouver des façons d’éloigner de la route les aînés qui ne peuvent plus conduire en toute sécurité, doivent mettre en place des programmes pour aider les personnes âgées mettant de côté leur permis de conduire à continuer de vivre de façon indépendante s’ils en sont capables.

Selon les auteurs du texte, l’objectif n’est pas d’exclure les aînés des routes du pays mais bien d’identifier ceux qui doivent renoncer à la conduite automobile et instaurer des mesures pour les aider une fois qu’ils ont décidé de le faire. L’article ajoute que la société devrait planifier le moment où on devrait cesser de conduire, tout comme elle le fait pour la retraite professionnelle.


Le casque de vélo, moins porté qu’avant

(PC) Pour la première fois depuis le début des années 2000, la proportion des cyclistes qui portent un casque au Québec a fléchi de 0,7 % entre 2006 et 2008 pour s’établir à 36,5 %, son niveau de 2004, selon une enquête réalisée par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Malgré les campagnes de sensibilisation, près des deux tiers des cyclistes québécois demeurent donc réfractaires au port du casque, en particulier les adolescents et les jeunes adultes. La directrice des études et des stratégies en sécurité routière de la SAAQ, Lyne Vézina, estime que cette situation démontre peut-être que la stratégie actuelle de sensibilisation a atteint ses limites.

En 2008, le nombre d’accidents impliquant au moins un vélo a chuté de 17 % par rapport à la période 2003-2007. Le nombre de blessés graves (116) a baissé de 29%, et il y a eu 12 morts, une diminution de 28 % par rapport aux années précédentes.

Vélo Québec, rappelle Mme Lareau, n’est pas contre le port du casque, mais s’oppose à ce qu’on le rende obligatoire. Au mois de janvier, l’organisme a d’ailleurs produit un mémoire en ce sens devant une commission parlementaire qui se penchait sur le projet de loi 71, qui prévoit plusieurs mesures liées à la sécurité routière, notamment sur l’alcool au volant.


La CSST sensibilise les jeunes à la sécurité

La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) lance une nouvelle campagne de sensibilisation à la sécurité, destinée aux jeunes travailleurs et aux employeurs qui les embauchent. Cette campagne met l’accent sur la formation et la supervision pour réduire le risque d’accidents chez les employés les plus jeunes.

En plus de capsules publicitaires, elle comporte des témoignages de jeunes tels que Nicolas Turgeon qui, dans le cadre de ses fonctions professionnelles, est entré dans une laveuse industrielle. Une fois à l’intérieur, la machine s’est mise à tourner. Résultat : cou brisé et moelle épinière sectionnée, ce qui l’a rendu quadraplégique.

Le choix du moment pour relancer cette campagne n’est pas innocent, car c’est surtout en mars et en avril que les jeunes se cherchent un travail pour l’été. Chaque année au Québec, près de 20 000 travailleurs de 24 ans ou moins sont blessés, mutilés ou tués au travail, selon la CSST.

Après la dernière opération du genre, la proportion de jeunes ayant reçu une formation sur les lieux de travail est passée de 40 % à 60 %, de 2008 à 2009.