Brèves de l’assurance

6 avril 2010 | Dernière mise à jour le 6 avril 2010
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Les appels de courtiers d’assurances retirés de la do not call list?

Le Conseil de la Radio-télévision et des télécommunications du Canada (CRTC) se demande si oui ou non les appels téléphoniques non-sollicités d’agents ou courtiers d’assurance à leurs clients, dans le but de leur vendre de nouveaux produits, constituent du télémarketing.

Lors de l’instauration de la fameuse do not call list, sur laquelle tous les canadiens qui le désirent peuvent inscrire leur numéro de téléphone pour cesser d’être dérangés par les appels de télémarketing, le CRTC avait déclaré que cette sollicitation par les agents et courtiers, même à leurs clients existants, constituait du télémarketing et tombait donc sous le coup des règles de télécommunications non-sollicitées.

À l’opposé, les télécommunications à leurs clients par les conseillers financiers qui désirent leur vendre de nouveaux produits financiers sont exemptées de la do not call list.

Le site Web CanadianUnderwriter.ca rapportait récemment que le CRTC a demandé que lui soient acheminés le plus de commentaires possible sur cette situation, dans le but de rendre une décision finale à ce sujet à l’automne.

La date limite pour envoyer ces commentaires était le 19 mars.

«Le Conseil note qu’il y a une différence dans l’application des règles pour les télécommunications par les conseillers financiers au sujet de produits et services destinés à leurs clients, et les télécommunications par les agents et courtiers d’assurance au sujet de produits destinés à leurs clients», lit-on dans le bulletin du CRTC qui appelait les intéressés à y aller de leurs commentaires.

Les questions posées visaient à savoir si le CRTC devrait retirer les appels d’agents et courtiers de la liste des appels de télémarketing, ou si plutôt elle devrait y ajouter les appels de conseillers financiers.

Les femmes meilleures conductrices… sur deux roues?

«Les conductrices de deux-roues sont prudentes. Elles sont plus conscientes du danger que les hommes et commettent moins d’infractions. Elles minimisent moins les risques inhérents aux infractions et à la vitesse. Elles sont, par conséquent, plus nombreuses à respecter le Code de la route. Elles ont moins d’accidents que les hommes.»

Voilà l’une des conclusions d’une étude française sur les conducteurs de véhicules à deux roues, motos et scooters, que résume un bulletin de la société Euro-assurance.

Si les données sur ces habiletés sont puisées en France, il y a fort à parier qu’on obtiendrait sensiblement les mêmes résultats ici.

L’enquête a été menée auprès de 639 propriétaires de deux roues à motorisation supérieure à 50 cm3, âgés de plus de 15 ans.

Il en ressort que leur âge moyen est de 38 ans, et que 27% de ceux-ci sont des femmes.

55 % d’entre elles ont moins de 35 ans, et la moitié de ces dames conduisent des petites cylindrées. 58 % se déplacent sur des scooters.

Le tiers d’entre elles déclarent avoir moins de deux ans d’expérience sur leur moto ou scooter.

«Il faut dire que les femmes actives d’aujourd’hui ont les mêmes contraintes de déplacement que les hommes. Elles voient donc les mêmes avantages qu’eux à rouler en deux-roues, notamment pour éviter les embouteillages des grandes agglomérations. Le scooter est essentiellement utilitaire: grâce à lui, elles maîtrisent leur temps de trajet et se garent facilement», lit-on encore.

Si elles sont statistiquement plus prudentes au guidon que les hommes, elles s’avouent en revanche plus stressées que messieurs lorsqu’elles se retrouvent dans la circulation dense.

(Encore) une grève à la SNCF: peu de dédommagements en vue

Avis à vos clients, ou à vous-même, qui pourraient voyager en France cette semaine, une autre grève à la Société nationale des chemins de fer de France (SNCF) semble vouloir perturber le transport ferroviaire dans ce pays fort prisé des voyageurs québécois.

Prévue pour débuter mardi le 6 avril en soirée, sa durée est indéterminée.

Cette troisième grève de l’année à la SNCF paralysera les lignes de TGV, de TER et de Transilien, dont les services devraient être assurés à 60 % ou 70 % selon le cas.

Recrutement et salaires sont à l’origine de la grogne des membres des syndicats CGT et Sud-Rail.

Notez que la SNCF n’a pas l’habitude de dédommager ses voyageurs, et qu’à quelques exceptions près, les assurances voyages comportent rarement une garantie pour les annulations dues à une grève, surtout dans les cas où, comme cette fois-ci, il y a préavis de la part des grévistes, aussi court soit-il.