La sécurité des données, au cœur des préoccupations des dirigeants

À la recherche de productivité, les dirigeants d’entreprise misent toujours plus sur la technologie, avec une place grandissante donnée à l’IA… en gardant en tête l’enjeu sécuritaire.

Avec l’utilisation de plus en plus importante de l’intelligence artificielle (IA), la technologie devient encore plus un facteur décisif de la concurrence entre les entreprises, en permettant davantage de gains de productivité.

Mais l’avantage compétitif octroyé par la technologie va de pair avec un enjeu lui aussi grandissant en matière de sécurité des données.

C’est ce qui ressort d’une enquête internationale menée par IBM auprès de 3 000 directeurs généraux d’entreprises situées dans 30 pays, dans laquelle les trois quarts de ces dirigeants exécutifs considèrent que les entreprises disposant de l’IA générative la plus avancée bénéficiera d’un avantage concurrentiel.

Quelle que soit l’industrie concernée, les directeurs généraux indiquent que la productivité est leur plus grande priorité commerciale, alors qu’elle ne figurait qu’au sixième rang l’an dernier. Il est probable que la poussée d’inflation soit venue changer l’ordre des priorités, le facteur coût devenant primordial dans la compétition.

La moitié de ces dirigeants exécutifs (50 %) disent déjà intégrer l’IA parmi leurs outils technologiques. Ils sont même 43 % à déclarer utiliser l’IA générative pour éclairer leurs décisions stratégiques.

Mais ils sont encore plus nombreux (57 %) à être préoccupés par la sécurité des données. Cela peut expliquer que seuls trois directeurs généraux sur dix (30 %) décrivent leur organisation comme étant prête à adopter l’IA générative de manière responsable.

Au-delà de l’aspect sécuritaire, les dirigeants exécutifs ont aussi des préoccupations directement liées à l’utilisation de l’IA dans leurs produits et services numériques. Un directeur général sur deux (48 %) s’inquiète de l’exactitude des données utilisées.

Par contre, ils sont à peine plus d’un sur quatre (28 %) à avoir mesuré l’impact potentiel de l’IA générative sur leur main d’œuvre. Cependant, le tiers des directeurs généraux (36 %) affirment avoir prévu de mener une telle évaluation au cours de l’année à venir.