Tendances en matière d’embauche et de rémunération en 2024 

Robert Half vient de publier son Guide salarial canadien 2024 qui décrit les tendances actuelles relatives à l’emploi et les salaires de départ pour des centaines de postes au sein de plusieurs professions.

Ce guide annuel comprend les réponses de plus de 595 travailleurs de 18 ans et plus (recueillies entre le 5 et le 15 août 2023) et de plus de 1 370 responsables du recrutement dans des entreprises qui comptent 20 employés ou plus (recueillies entre le 4 et le 13 mai 2023) au Canada, ainsi que de 1 148 travailleurs partout au pays (recueillies entre le 4 et le 20 mai 2023).

Cette nouvelle édition met en relief l’évolution des conditions économiques obligeant les travailleurs et les employeurs à réévaluer la rémunération, les priorités de carrière et les stratégies de recrutement.

LA RÉMUNÉRATION EN TÊTE

Selon le guide 2024, la rémunération demeure un élément essentiel pour les travailleurs.

De fait, 39 % affirment que leur plus grande frustration quant à la recherche d’emploi est de ne pas se voir offrir un régime de rémunération conforme à leurs attentes, et 35 % des recruteurs soulignent une hausse du nombre de candidats qui demandent à négocier des régimes de rémunération.

En outre, 35 % des travailleurs ont mentionné qu’ils chercheraient un nouvel emploi s’ils n’obtenaient pas d’augmentation salariale.

LES HORAIRES FLEXIBLES RECHERCHÉS

Par ailleurs, 3 travailleurs sur 4 citent les horaires flexibles comme l’avantage principal recherché dans un emploi, et 49 % estiment qu’un horaire hybride est la structure de travail idéale.

D’après une autre étude réalisée par Robert Half, 6 travailleurs sur 10 préféreraient conserver un emploi comportant des options de travail flexibles plutôt qu’accepter un poste offrant un salaire plus élevé, mais soumis à des exigences rigoureuses relativement au travail au bureau.

DE MEILLEURS SALAIRES POUR LES MEILLEURS TALENTS

D’après le guide 2024, 92 % des recruteurs éprouvent de la difficulté à embaucher des talents qualifiés. En conséquence, 4 employeurs sur 10 prévoient d’augmenter leurs salaires de départ en 2024 pour attirer et retenir des travailleurs hautement qualifiés.

De plus, 39 % des répondants ont affirmé avoir l’intention d’ajouter de nouveaux avantages sociaux et accessoires.

UNE TRANSPARENCE NÉCESSAIRE

Par ailleurs, 55 % des recruteurs ont déclaré que l’ajout de renseignements sur les salaires dans les offres d’emploi aide à attirer des candidats qualifiés tout en permettant de gagner du temps lors du processus d’entrevue (54 %).

De plus, les travailleurs recherchent aussi la transparence sur le plan salarial, alors que 63 % d’entre eux ont indiqué une perte d’intérêt pour un poste quand les échelles salariales ne sont pas fournies sur demande.

LES PIÈGES DE LA NÉGOCIATION 

Si un nombre croissant de travailleurs négocient leurs salaires, une nouvelle étude de Robert Half montre que 47 % des répondants admettent avoir commis des erreurs lors de la négociation salariale. Et l’erreur la plus répandue est celle d’avoir accepté un salaire trop bas par rapport à leurs compétences et à leur expérience (30 %).

LES EMPLOIS LES PLUS CONVOITÉS

Enfin, si les salaires globaux devraient augmenter en 2024, les augmentations doivent être plus mesurées que lors des dernières années.

Cependant, certains postes sont particulièrement convoités et devraient le demeurer au cours de la nouvelle année, signale Robert Half.

Parmi ces postes, mentionnons ceux d’adjoint(e) administraf(ive), de gestionnaire de centre d’appels, de commis aux comptes débiteurs et créditeurs, de contrôleur(euse), de cordonnateur(trice) des RH, de généraliste en RH, d’auxiliaire judiciaire, d’avocat(e) avec plus de 4 ans d’expérience, de rédacteur(trice) publicitaire, de responsable du marketing numérique, d’ingénieur(e) de données et d’ingénieur(e) en processus de développement et d’exploitation.