Une bonne idée, les programmes de bien-être personnalisés?

Par La rédaction | 28 septembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les programmes de bien-être physique personnalisés au travail sont une bonne idée, mais ils peuvent avoir des conséquences négatives s’ils sont mal implantés.

Les programmes personnalisés visent à identifier les risques de santé d’un employé et à l’encadrer pour qu’il les réduise, par exemple par un programme d’exercices physiques ou une diète particulière. Or, en ciblant un seul individu, ces programmes peuvent en fait le braquer, l’embarrasser ou l’isoler. Dans ces conditions, le programme risque de rater son but.

UN ENGAGEMENT COLLECTIF

Roger Thorpe et Nicole Cairns, respectivement président et directrice santé et bien-être de Thorpe Benefits, suggèrent dans un article récent publié par Small Biz Advisor de jumeler les régimes personnalisés avec une approche commune.

Selon Nicole Cairns, en identifiant et isolant un employé afin de lui fournir un appui particulier, on le prive de la motivation provenant du lien avec ses pairs. « En retirant des gens pour les faire travailler seuls sur quelque chose, vous perdez les avantages d’avoir un groupe qui travaille sur la même chose au même moment – créer des liens en partageant des défis communs, croit-elle. C’est comme essayer de perdre du poids à la maison quand tout le monde mange des chips autour de vous. »

Bien sûr, tous les employés n’ont pas nécessairement les mêmes besoins. Ils ont donc des objectifs différents. C’est l’essence même du programme personnalisé. Toutefois, ils doivent pouvoir partager certains défis afin de se soutenir et de s’encourager. Dans un monde idéal, cet effort commun serait bonifié de consultations individuelles.

PRÉVENIR PLUTÔT QUE GUÉRIR

Il faut aussi éviter de ne faire intervenir les programmes de bien-être que quand quelqu’un voit sa santé se détériorer, et de travailler seulement avec les plus malades, en les isolant. « Nous préférons l’approche préventive, dit Nicole Cairns. Amenez-les à agir collectivement avant que la santé ne devienne un problème. »

Nicole Cairns et Roger Thorpe suggèrent de procéder d’abord à une évaluation initiale pour comprendre les besoins et les intérêts des gens, et d’élaborer des activités assez flexibles pour que ceux-ci puissent les personnaliser. Ils n’y adhéreront que davantage.

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