Immobilier : une hausse des prix modérée en vue

Par La rédaction | 27 octobre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’activité sur les marchés de l’habitation devrait « se modérer en 2016 et en 2017 », tandis que « la croissance des prix des habitations devrait ralentir » dans l’ensemble du Canada, selon les données publiées hier par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Ainsi, le nombre de mises en chantier au pays se situera entre 153 000 et 203 000 en 2016, puis entre 149 000 et 199 000 l’année suivante. Dans le même temps, les prix moyens d’un océan à l’autre varieront de 420 000 à 466 000 dollars en 2016, et de 424 000 à 475 000 dollars en 2017.

Au Québec, les mises en chantier oscilleront entre 8 200 et 10 900 en 2016, et entre 7 800 et 11 700 l’année d’après. De leur côté, les ventes de maisons enregistrées par Centris devraient « augmenter légèrement au cours des deux prochaines années », et de 67 600 à 81 300 transactions pourraient être enregistrées l’an prochain.

LE RYTHME DE CONSTRUCTION VA RALENTIR

Le prix des maisons dans la Belle Province restera quant à lui compris à l’intérieur d’une fourchette allant de 264 500 à 293 500 dollars l’an prochain, et de 256 200 à 311 300 dollars en 2017.

Pour l’ensemble du pays, la SCHL prévoit que les prix devraient augmenter en moyenne de 7,2 % en 2015, de 1,3 % en 2016 et de 1,4 % en 2017.

« La SCHL prévoit que le rythme de la construction résidentielle ralentira dans les années à venir à cause du niveau élevé des stocks de logements achevés et invendus, qui incitera les constructeurs à orienter la demande d’habitations neuves vers les logements en stock », précise l’organisme.

MONTRÉAL FAVORABLE AUX ACHETEURS

À Montréal, les mises en chantier d’habitations se chiffreront à 17 000 en 2016 et à 17 400 en 2017. Durant cette période, le nombre de nouveaux logements locatifs atteindra son plus haut niveau en un peu plus de 10 ans pour s’établir à environ 6 500 unités annuellement.

« La construction de complexes pour personnes âgées demeurera importante, mais les mises en chantier d’appartements locatifs traditionnels seront elles aussi appelées à croître. Avec l’essoufflement du marché de la copropriété, certains constructeurs se sont mis à la recherche d’autres débouchés », explique David L’Heureux, analyste principal de marché à la SCHL.

Dans la métropole, les ventes Centris croîtront de 3,5 % en 2016 et de 1,8 % en 2017, pour atteindre 38 800 et 39 500, respectivement. « Avec une demande en hausse et une offre relativement stable, les conditions de marché se resserreront très légèrement, mais continueront d’être favorables aux acheteurs », conclut David L’Heureux.
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