Cinq cents conseillers recherchés

Par La rédaction | 10 novembre 2015 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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À l’heure où l’on craint que les conseillers-robots ne finissent par remplacer les humains, la TD mise plus que jamais sur ces derniers pour, dit-elle, « accélérer sa croissance ».

L’institution torontoise souhaite recruter 500 conseillers supplémentaires, a déclaré Leo Salom, vice-président à la direction, Gestion de patrimoine, Groupe Banque TD, lors d’une allocution présentée le 15 octobre dernier à Toronto dans le cadre du Canadian Retail Investor Day.

« Nous avons 4,3 millions de clients bien nantis et 500 000 clients fortunés, a-t-il souligné. Et à l’heure actuelle, seulement 10 % d’entre eux bénéficient de nos conseils en matière de placement. Il y a là un incroyable potentiel de croissance. »

Ainsi, l’objectif de la division TD Gestion de patrimoine, lit-on dans l’allocution, est d’occuper 15 % du marché canadien des clients bien nantis et 12 % de celui des clients fortunés d’ici cinq ans. La division a bon espoir d’y parvenir, se basant sur la croissance de « 100 points de base » (ou doublement) de ses parts de marché dans ces créneaux recherchés au cours des trois dernières années.

QUEL IMPACT AU QUÉBEC?

Si l’institution entretient de grandes ambitions en ce qui a trait à l’embauche de nouveaux conseillers, à l’heure où plusieurs banques canadiennes coupent des centaines de postes, elle n’est pas en mesure de préciser pour le moment si ce plan d’embauche aura des impacts au Québec.

Rappelons qu’il y a quelques semaines, une source anonyme avait pourtant déclaré à l’agence Reuters que la TD envisageait de supprimer plusieurs emplois, sans spécifier quels étaient les secteurs touchés.

« Actuellement, nous avons sur le territoire québécois plus de 150 conseillers en placement, gestionnaires de portefeuille, banquiers privés et planificateurs financiers. Depuis trois ans, nous avons accru de 25 % le nombre de nos conseillers en placement et de 50 % le nombre de nos planificateurs financiers », a toutefois indiqué à Conseiller.ca le porte-parole de la TD pour le Québec, Mathieu Beaudoin.

Il mentionne aussi que la banque planche sur sa stratégie de croissance organique, « qui va nous permettre de tripler notre part de marché d’ici 2020, d’où le besoin éventuel d’embaucher des ressources additionnelles ».

TD Gestion de patrimoine souhaite devenir le détaillant canadien numéro un des ventes de fonds communs à long terme. Elle occupe actuellement la deuxième place dans ce secteur.

En date du 15 octobre dernier, la filiale du géant bancaire torontois avait réalisé des ventes de FCP à long terme de 8 G$ depuis le début de l’année, un bond de 30 % en un an, a révélé Leo Salom.

– Avec la collaboration d’Advisor.ca.

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