David Baazov dépose une offre pour racheter Amaya

Par La rédaction | 14 novembre 2016 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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David Baazov souhaite racheter Amaya au prix de 24 dollars par action, a annoncé hier le fondateur et ex-PDG de la firme dans un communiqué.

Principal actionnaire individuel de la compagnie basée à Pointe-Claire, avec une participation de plus de 17 % (24 564 047 actions ordinaires, sans compter les options lui conférant le droit d’acquérir 387 500 actions ordinaires additionnelles), l’ancien dirigeant avait déjà fait connaître ses intentions en février dernier. Il avait alors indiqué être prêt à offrir 21 dollars par action de la société, mais n’avait jamais matérialisé son offre.

Il avait ensuite dû abandonner ses fonctions au printemps après que l’Autorité des marchés financiers eut porté contre lui et certains de ses associés des accusations de délit d’initié.

UNE TRANSACTION DE PLUS DE 6 G$

L’offre de 24 dollars par action représente une prime d’environ 30 % par rapport au cours de 18,34 dollars d’Amaya enregistré à la fermeture des marchés vendredi, indique La Presse, qui précise que la transaction est évaluée à « plus de six milliards de dollars incluant la dette ».

La proposition de David Baazov est présentée « pour le compte d’une entité à structurer » dont il est le dirigeant, indique le communiqué. L’ex-PDG y affirme par ailleurs avoir « conclu des lettres d’engagement de participation exécutoires » avec les sociétés Head and Shoulders Global Investment, Goldenway Capital, Ferdyne Advisory et KBC Aldini Capital.

Selon M. Baazov, « la valeur de transaction devrait être particulièrement alléchante pour les actionnaires compte tenu qu’aucune autre alternative réalisable n’a été identifiée pendant le processus de révision stratégique de neuf mois qui vient de se terminer chez Amaya », rapporte La Presse.

« AUCUN BÉNÉFICE À RESTER EN BOURSE »

« Il est dans le meilleur intérêt d’Amaya de devenir une entreprise privée dans le contexte actuel de l’industrie du jeu en ligne. Le fardeau d’avoir des obligations de divulgation et la nature volatile des marchés financiers [lui] nuisent dans la poursuite de sa stratégie de croissance. Pendant qu’elle encourt des coûts substantiels et se fait examiner minutieusement, l’entreprise ne retire aucun bénéfice à demeurer en Bourse », ajoute-t-il, toujours selon le quotidien.

« Compte tenu des défis à relever dans le secteur du jeu en ligne, l’environnement réglementaire en évolution et des risques qui y sont associés, en plus de l’incertitude à laquelle Amaya fait face au niveau légal, le facteur variable qu’est le fait d’être inscrit en Bourse doit être éliminé, et rapidement, de la façon la moins perturbatrice possible si la compagnie veut avoir la flexibilité nécessaire pour exécuter sa stratégie », estime David Baazov.

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