Des conseils pour ne pas sombrer avec un krach

Par La rédaction | 31 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Warren Buffett attends the premiere of « Wall Street: Money Never Sleeps » at the Ziegfeld Theatre on September 20, 2010 in New York City. *** Local Caption ***

La publication économique Inc. a demandé à Warren Buffet des conseils pour ne pas sombrer avec un krach boursier. Voici les 6 préceptes de l’Oracle d’Omaha :

1. Envisager la Bourse comme un jeu de hasard :

« Je n’ai jamais tenté de faire de l’argent grâce au marché boursier. J’achète en présumant que le titre peut s’échanger à haut volume demain et ne plus susciter d’attention pour les cinq prochaines années. » C’est peut-être un peu tard pour certains, mais c’est aujourd’hui le meilleur moment de revoir ses tactiques d’investissement. Tout comme le jeu, ne misez pas (sur le marché boursier) ce que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre.

2. La connaissance du marketing n’est pas gage de richesse :

« Wall Street est le seul endroit où les gens montent dans une Rolls-Royce pour obtenir des conseils de ceux qui prennent le métro. » Certes, si vous suivez les conseils de Buffet, vous obtenez des conseils de quelqu’un qui pourrait s’offrir une Rolls-Royce. Pourtant, la richesse ne correspond pas nécessairement à la façon dont vous comprenez le marché (et de loin, la plupart des gens vraiment riches ne gaspillent pas sur des folies comme des voitures hors de prix). Si vous voulez des conseils de marché, jetez un œil à l’historique du gestionnaire, pas à ses possessions.

3. Sur la cupidité et la peur :

« Nous nous affichons aussi craintifs quand les autres sont cupides et affamés que lorsque les autres sont craintifs. » La règle la plus simple de l’investissement est d’acheter au plus bas cours et vendre au plus haut — alors pourquoi est-ce si difficile? La peur. Lorsque le marché commence à planter ou à se fragiliser, les gens commencent à paniquer. Et les gens paniqués font des choses stupides. Morale : ne rien précipiter pour l’instant.

4. Le Dow et les Autres :

« Au 20e siècle, les États-Unis ont subi deux guerres mondiales et d’autres conflits militaires majeurs et coûteux, la Dépression, une douzaine de récessions et des débâcles financières, des chocs pétroliers, une épidémie de grippe aviaire et la démission d’un président déchu. Pourtant, le Dow Jones a augmenté de 66 à 11 497 points. » L’économie et à peu près tout le reste des conjonctures n’ont pas tant à voir avec le Dow Jones que ce que les gens en pensent. Ne présumez pas que les deux sont comme des inséparables oiseaux. L’économie est bien utilisée, mais seulement comme l’un des nombreux autres indicateurs pour prévoir les tendances du marché. Ce n’est toutefois pas une boule de cristal.

5. Les dérivés, des armes meurtrières :

« Les dérivés sont des armes financières de destruction massive ». En d’autres termes, les utiliser (ou non!), mais à bon escient. D’où l’importance pour un conseiller financier de bien comprendre l’aversion au risque (ou le goût pour celui-ci) des clients.

6. Sachez quand quitter le navire :

« Si vous vous trouvez dans un bateau qui fuit de manière chronique, l’énergie consacrée à changer de bateau sera probablement plus productive que l’énergie consacrée au rapiéçage des fuites. » Vous ne voulez pas vendre en étant influencé uniquement par la peur, mais vous ne voulez pas non plus vous accrocher obstinément à un placement pitoyable. Le timing fait foi de tout. Il y a des gagnants et des perdants à chaque krach du marché, et il ne dépend en grande partie qu’à vous d’être du bon côté. Faites vos choix judicieusement, et laissez ceux – comme Buffet – qui sont déjà passés par là vous aider à traverser la tempête.

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