Les victimes de Norbourg recevront de nouvelles sommes

Par La rédaction | 1 février 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Plusieurs victimes du détournement de 115 millions de dollars qui a eu lieu chez Norbourg dans les années 2000 vont recevoir de l’argent provenant des saisies effectuées par le liquidateur Ernst & Young, rapporte Le Devoir.

Les procédures menées par la firme ont en effet permis de retrouver 7,6 M$, indique le juge de la Cour supérieure Martin Castonguay dans une décision rendue le 27 janvier, qui portait sur un plan de distribution des actifs récupérés aux victimes.

D’OÙ PROVIENT L’ARGENT?

Lorsque le scandale a éclaté en 2005, il restait environ 75 M$ dans les coffres de Norbourg, « résultat de détournements effectués à répétition sur une période de plusieurs années et d’un maquillage comptable de grande envergure », rappelle Le Devoir.

Au fil des ans, le Fonds d’indemnisation des services financiers a cependant versé 31 M$ à un certain nombre d’investisseurs admissibles (925 au total), tandis que les victimes ont également obtenu de l’argent à la suite d’un recours collectif qui leur a apporté 55 M$… moins 11 M$ en honoraires d’avocats, poursuit le quotidien.

Les 7,6 M$ dont il est question dans le jugement rendu le mois dernier proviennent notamment de la faillite de Vincent Lacroix (4 M$), de la faillite de Norbourg (2,4 M$), de divers autres actifs et d’une remise de l’Agence du revenu du Canada auprès du liquidateur (362 000 dollars).

LA DISTRIBUTION SE FERA EN MARS

Une « petite partie » de cette somme sera retenue par Ernst & Young afin de couvrir ses frais et honoraires, indique Le Devoir, qui précise que la distribution devrait se dérouler le mois prochain et que les personnes privilégiées seront celles qui, jusqu’à aujourd’hui, ont reçu les plus petits pourcentages.

Rappelons que l’affaire Norbourg, qui a fait quelque 9 200 victimes, a marqué les esprits au Québec. « Un assez grand nombre de personnes ont retrouvé à peu près 80 % de ce qu’elles avaient perdu », a expliqué au quotidien montréalais l’un des investisseurs lésés, Wilhelm Pellemans, qui avait conduit le premier recours collectif entamé juste après la divulgation du scandale.

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