Neuf banques sortent leurs gros chéquiers

Par La rédaction | 17 août 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Neuf banques américaines et européennes ont accepté de verser plus de deux milliards de dollars en compensation à des investisseurs pour mettre un terme à des plaintes les accusant d’avoir manipulé le marché des changes.

Le cabinet d’avocats Hausfeld a annoncé jeudi que les plaignants ont conclu des accords avec Bank of America, Barclays, BNP Paribas, Citi, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan, RBS et UBS. Le montant exact versé par chacune de ces institutions financières n’est pas connu. Hausfeld a également précisé que ces accords étaient préliminaires.

Selon l’Agence France-Presse, des sources proches du dossier avaient toutefois rapporté en juin que Barclays verserait 375 M$, HSBC, 285 M$, Goldman Sachs, 130 M$ et BNP Paribas, près de cent millions, mais elles avaient précisé que ces montants pourraient encore changer.

JPMorgan Chase avait pour sa part déjà accepté en janvier de payer 99,5 M$, tout comme Bank of America (180 M$), Citigroup (394 M$) et UBS (135 M$). Ces montants sont pris en compte dans la somme totale annoncée jeudi.

SEPT AUTRES BANQUES TOUJOURS POURSUIVIES

Cet accord ne met pas pour autant fin à la procédure engagée en 2013 par les investisseurs s’estimant lésés. Sept autres banques internationales et leurs filiales restent poursuivies, dont la Société Générale, Crédit Suisse, Deutsche Bank, Morgan Stanley, Bank of Tokyo-Mitsubishi, RBC Capital Markets et Standard Chartered.

Ce scandale touche la plupart des grandes banques mondiales et concerne des faits remontant aux années précédant 2013. Les courtiers de ces banques auraient alors utilisé des forums de discussion en ligne et des services de messageries instantanées pour se concerter afin d’infléchir un taux de référence du marché des changes.

Les accords annoncés jeudi sont distincts des procédures engagées auprès des autorités, qui ont notamment conduit en mai six de ces banques à payer un total de près de six milliards d’amendes aux États-Unis et au Royaume-Uni.

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