Quelle croissance pour les cinq prochaines années?

Par La rédaction | 7 octobre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Lors d’un événement tenu par l’organisme CFA Society Toronto, l’économiste A. Gary Shilling a dit s’attendre à une faible croissance économique pour les quatre à cinq prochaines années.

« Par contre, ceux qui pensent que l’économie nord-américaine pourrait s’enliser encore plus longtemps font erreur », ajoute M. Shilling, qui suggère de ne pas sous-estimer le potentiel à long terme de l’économie américaine. « Un taux de naissance plus élevé que dans les autres pays développés, un esprit d’entrepreneuriat bien ancré et de faibles coûts de syndicalisation sont quelques-uns des avantages concurrentiels qui prévalent en Amérique », poursuit-il.

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Pendant que l’économie continue de remonter la pente, en route vers une croissance du PIB de 2 % — selon lui —, le dollar américain reprendra également des forces. Par contre, le huard pourrait revenir à la parité d’ici un an en raison de la vigueur éventuelle du prix des matières premières.

Les États-Unis s’enlignent aussi vers l’indépendance énergétique, diminuant ainsi la nécessité de compter continuellement sur des investissements étrangers, au moment même où les consommateurs dépensent davantage. « Présentement, les Américains payent leurs dettes et économisent de l’argent, ce qui annule les effets bénéfiques des mesures monétaires exceptionnelles mises en place pour stimuler l’économie », dit-il.

Martin Barnes, chef économiste au sein de la firme BCA Research, se dit également sûr de voir l’économie continuer de prendre du mieux. « Par contre, l’endettement excessif des ménages canadiens qui atteint 163 % du revenu disponible est insoutenable », ajoute-t-il.

Dans un autre ordre d’idées, les deux économistes craignent davantage la déflation que l’inflation et affirment que le marché boursier est dû pour une correction.

Ce texte est adapté d’un article publié sur Advisor.ca. Adaptation par Dominique Lamy.

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La rédaction