Accueil Breadcrumb caret Nouvelles Breadcrumb caret Industrie Un dirigeant de la Fed souhaite la fin des grandes banques Neel Kashkari propose de les transformer en établissements publics. Par La rédaction | 18 février 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023 3 minutes de lecture Un responsable de la Réserve fédérale des États-Unis se dit favorable au démantèlement des établissements bancaires si grands qu’ils pourraient ébranler le système financier mondial en cas de faillite, rapporte l’Agence France-Presse. Président de l’antenne régionale de la Fed de Minneapolis, Neel Kashkari, qui était haut fonctionnaire au Trésor américain durant la crise financière de 2008, a affirmé mardi dans un discours qu’il fallait « sérieusement » envisager « des mesures audacieuses » afin de réformer le secteur. « Il faut reconnaître que les grandes banques sont encore trop importantes pour [les laisser] faire faillite ». En cas de pépin, les autorités « seront contraintes de les sauver comme nous l’avons fait » en 2009, a-t-il déclaré devant la Brookings Institution, à Washington. LES RENDRE PUBLIQUES? « Je crois que nous devons commencer à sérieusement considérer un éventail d’options dont le démantèlement des grandes banques en des établissements plus petits, moins interconnectés », a-t-il ajouté. Cet ex-cadre de Goldman Sachs propose également que les principales banques « soient transformées en établissements publics » et « obligées de conserver suffisamment de fonds propres pour ne pas tomber en faillite ». Une récente réforme de Wall Street (Dodd-Frank) exige que ces grands groupes possèdent davantage de fonds propres et procèdent chaque année à des tests de résistance, rappelle l’agence de presse. Si Neel Kashkari estime qu’il s’agit d’une bonne solution pour faire face à une faillite individuelle, il se dit néanmoins « plus sceptique » en cas de faillites multiples dans un environnement économique tourmenté. « IL EST TEMPS DE RÉSOUDRE CE PROBLÈME » « Quand Dodd-Frank a été adoptée, l’économie était peut-être trop fragile pour adopter vraiment des mesures fortes. Mais comme elle est aujourd’hui plus solide, il est temps de résoudre ce problème », a indiqué le dirigeant. Et il ne faudrait pas trop attendre, car « on ne verra pas venir la prochaine crise financière », croit-il. Rappelant son passage au Trésor américain où, dès 2006, les experts évaluaient des scénarios de crise, il a en effet souligné qu’à l’époque « on n’envisageait pas une crise immobilière d’ampleur nationale ». « Cela crève les yeux maintenant, mais on ne l’a pas vue, et pourtant on cherchait », a-t-il conclu. La rédaction vous recommande : Le Canada n’échappera pas à la récession La Banque du Canada maintient son taux directeur Michael Burry prévoit une autre crise financière La rédaction Sauvegarder Stroke 1 Imprimer Group 8 Partager LI logo