L’AMF au secours des victimes de criminalité financière

Par Rémi Maillard | 8 octobre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’Autorité des marchés financiers (AMF) et les Centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) des Laurentides, de Laval et de la région de l’Estrie ont signé hier des accords de partenariat.

L’objectif est de briser l’isolement des victimes de criminalité financière de ces régions et les aider à retrouver « plus rapidement l’équilibre dans leurs activités quotidiennes ».

Ces accords suivent une première entente conclue en avril 2013 avec le CAVAC de Montréal et à cinq autres ententes conclues plus tôt cette année avec les Centres de la Montérégie, de la Côte-Nord, de l’Outaouais, du Centre-du-Québec et de la Mauricie.

Meilleur soutien aux victimes

« L’abus de confiance est au cœur de nombreux crimes financiers où le personnel de l’Autorité est appelé à intervenir, notamment celui affecté aux enquêtes, aux poursuites, au processus d’indemnisation puis au service à la clientèle et aux plaintes », explique Louis Morisset, président-directeur général de l’AMF.

« Les séquelles qui résultent de ces abus se traduisent malheureusement par des sentiments de honte, de tristesse, de culpabilité, de détresse et de colère, ajoute-t-il. En établissant des liens plus étroits avec les CAVAC à travers le Québec, les victimes qui se présentent à l’Autorité auront plus facilement accès à des services adaptés et à du soutien. »

Le rôle des CAVAC

« Ces ententes permettront de mieux aider une clientèle qui sollicite peu les services des CAVAC malgré les conséquences liées aux crimes dont elles ont été victimes », indique pour sa part Danielle Giroux, directrice générale du CAVAC des Laurentides.

Elles faciliteront « l’accès et la référence aux ressources en fonction des besoins des victimes référées par le personnel de l’Autorité et leurs proches », précise quant à elle Marie-Claude Côté, directrice générale du CAVAC de Laval.

Par leur intervention rapide, les CAVAC répondent aux besoins particuliers de toute personne victime ou témoin d’un acte criminel ainsi qu’à ses proches, que l’auteur du crime soit ou non identifié, arrêté, poursuivi ou reconnu coupable.

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Rémi Maillard

Journaliste multimédia. Santé, environnement, société, finances personnelles. Également intéressé par les affaires publiques, les relations internationales, la culture… Passionné de cyclisme.