Les actions, meilleur placement à long terme

Par La rédaction | 5 mai 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les actions représentent le placement le plus rémunérateur sur une période de plus de deux siècles, conclut une récente étude publiée par Allianz Global Investors (Allianz GI).

Ces produits « se maintiennent, de manière étonnante, comme une valeur sûre pour le capital, créant davantage de richesse que les emprunts d’État les mieux notés et les instruments monétaires » notent ses auteurs, qui travaillent pour la filiale de l’assureur allemand Allianz.

« Les actions ont généré des performances positives réelles sur chaque période glissante de 30 ans depuis 1800. […] Les actionnaires ont ainsi bénéficié en moyenne d’un rendement annuel net d’inflation de 6,95 %, évoluant entre un point bas de 2,81 % entre 1903 et 1933 et un plus haut de 10,63 % entre 1857 et 1887 », détaille l’étude, qui se base sur les données de l’indice boursier américain de référence, le S&P 500.

En comparaison, un placement dans un emprunt d’État se révèle moins rémunérateur sur la même période, souligne le rapport. Ainsi, les investisseurs détenteurs de bons du Trésor américains entre 1950 et 1980 ont perdu 2 % par an en moyenne sur une base réelle, calcule Allianz GI.

100 $ INVESTIS EN 1870 VAUDRAIENT AUJOURD’HUI 18 M$

Les performances à long terme des actions peuvent même se révéler assez surprenantes, relève la firme. Ainsi, « les arrière-arrière-arrière-petits-enfants d’un investisseur qui aurait investi 100 dollars américains dans un portefeuille actions en 1871 seraient aujourd’hui les heureux bénéficiaires d’un capital d’une valeur d’environ 18 M$ », assure-t-elle.

Analyste chez Allianz GI, Neil Dwane insiste dans un communiqué sur les performances historiques de cette classe d’actifs, et ce « dans un contexte où près de la moitié de la dette publique en circulation dans la zone euro offre actuellement un rendement négatif ».

« Les actions sont essentielles pour espérer générer sur le long terme des performances supérieures à l’inflation », conclut-il.

DES PRODUITS RISQUÉS SUR LE COURT TERME

Toutefois, l’étude constate également que si ces produits représentent une valeur sûre sur le long terme, ils demeurent assez risqués sur des périodes courtes en raison de leur volatilité.

« Les fluctuations annuelles des actions américaines sont comprises entre une borne basse de -38 % en 1932 et une borne haute de 66 % en 1862 », tandis que « les emprunts d’État et les instruments monétaires ont fait l’objet d’un moindre degré de volatilité », même si les investisseurs « ont néanmoins subi d’importantes pertes sur ces titres », selon Allianz GI.

« L’équation est assez simple, conclut Neil Dwane : plus l’horizon d’investissement est long et plus le couple rendement/risque des actions est supérieur à celui des obligations. Par conséquent, sur des périodes plus courtes, une gestion réellement active doit s’attacher à capter les primes de risque actions, aussi bien dans les portefeuilles actions que dans les portefeuilles diversifiés. »

À noter que la recherche d’Allianz GI portait sur les seuls rendements des actions, des obligations et des instruments monétaires et qu’elle n’a pas fait de comparaison avec d’autres catégories traditionnelles de placements, comme l’immobilier ou l’or.

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