Un pas de plus vers la banque du futur

Par La rédaction | 25 avril 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La finance et la technologie se rapprochent encore un peu plus. La société de télécommunications française Orange a annoncé vendredi l’acquisition d’une filiale de l’assureur Groupama afin de lancer ses propres services bancaires en ligne d’ici 2017.

C’est comme si Bell, Vidéotron ou Rogers achetaient une division d’une banque canadienne afin de fournir des services bancaires à leurs propres clients.

C’est exactement ce qui s’est passé la semaine dernière quand Orange, une importante société de télécommunications – qui vend entre autres des téléphones cellulaires et des services d’abonnement télé par fibre optique – a annoncé le lancement de l’Orange Bank.

Le groupe devient à toutes fins pratiques une véritable banque, dont les services couvriront « le compte courant, l’épargne, le crédit et l’assurance ainsi que le paiement, avec l’objectif d’attirer plus de 2 millions de clients en France », indique Le Figaro.

À terme, ce nouveau joueur, qui compte intégrer son offre de services bancaires à ses produits de téléphonie mobile, sera présent en France, en Espagne et en Belgique.

MINI-RÉVOLUTION

Dans un article paru en janvier, alors que la transaction entre Orange et Groupama était évoquée pour la première fois, la chaîne BFMTv qualifiait déjà l’entrée d’un géant des télécoms dans le domaine bancaire de « mini-révolution ».

« Imaginez un jeune homme qui entre dans une boutique Orange parce qu’il veut le dernier iPhone. Il va casser sa tirelire, il le sait. Et là, le représentant lui propose l’appareil presque gratuitement s’il ouvre un compte bancaire. Vous croyez qu’il va hésiter longtemps? », illustrait un banquier interrogé par BFM.

Poser la question, c’est y répondre. Reste maintenant à savoir si – ou quand – une entreprise de télécommunication canadienne osera jouer dans les plates-bandes des banques.

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