La Génération Z au travail

Par La rédaction | 1 mai 2023 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : racorn / 123RF

Pour attirer et retenir les talents de la génération Z, les employeurs doivent prendre en considération certains éléments prioritaires pour ces jeunes, selon une enquête d’Indeed.

Pour mieux comprendre la génération Z au travail et aider les organisations à attirer et retenir ces jeunes talents, Indeed a mené une enquête auprès de la génération Z au Canada, pour déterminer ses croyances, ses attitudes et ses plaintes liées au milieu de travail.

Les résultats de l’enquête livrent des indications sur les pratiques que les employeurs peuvent adopter pour prioriser le bien-être au travail de cette jeune génération. Ils sont accompagnés de recommandations des experts d’Indeed.

PRIVILEGIER L’EQUILIBRE TRAVAIL ET VIE PRIVEE

La priorité pour la génération Z, c’est l’équilibre travail et vie privée, plus encore que le salaire.

En effet, au Québec, 76 % des répondants affirment qu’un bon équilibre entre le travail et leur vie personnel encourage, selon eux, la loyauté envers une organisation.

En outre, 51 % des répondants sont d’accord avec le fait de recevoir un salaire moins avantageux afin d’avoir un meilleur équilibre vie professionnelle/vie personnelle.

FAIRE PREUVE DE TRANSPARENCE

Cela dit, les employeurs doivent s’assurer que les informations salariales figurent dans leurs offres d’emploi.

Car pour 34 % des répondants québécois, l’absence d’informations salariales concernant un poste affiché peut provoquer des réticences à postuler.

FAVORISER LE DIALOGUE

En outre, le processus d’entretien doit être abordé comme une conversation à double sens, d’après les experts d’Indeed.

Près de la moitié (42 %) des répondants québécois sont totalement en accord avec le fait que l’entrevue d’embauche doit porter tout autant sur le candidat que sur l’employeur.

DONNER LA PRIORITE AU BIEN-ETRE AU TRAVAIL

Le bien-être au travail est aussi un aspect fondamental pour la génération Z.

Ainsi, la pression ressentie afin d’éviter de prendre des journées de maladie/personnelles est un élément qui influencerait 66 % des répondants québécois à quitter leurs fonctions.

De plus, 38 % des répondants québécois affirment vouloir donner la priorité à un emploi valorisant dans leur carrière actuelle ou future.

METTRE EN PLACE DES PRATIQUES PLUS PROGRESSISTES

Enfin, les employeurs gagnent à revoir leurs pratiques, révèle le sondage d’Indeed.

De fait, 72 % des répondants québécois déclarent que la non-rémunération des stages est une pratique dépassée.

ET AU CANADA

Par ailleurs, au Canada, donner la priorité au bien-être des employés sur le lieu de travail (55 %), aux avantages sociaux et aux congés de maladie payés (52 %) et aux horaires de travail flexibles (46 %) sont les trois principales pratiques que la génération Z apprécie sur son lieu de travail.

Délaisser certaines politiques traditionnelles est également à considérer, selon les experts d’Indeed, car 72 % des répondants de la génération Z au Canada ont déclaré que les heures supplémentaires non rémunérées étaient une pratique dépassée. Les stages non rémunérés (67 %), les horaires de travail fixes de 9 à 5 (46 %) et les semaines de 5 jours/40 heures (42 %) sont d’autres politiques traditionnelles au travail que la génération Z juge aussi dépassées.

Enfin, les experts d’Indeed conseillent de ne pas présumer trop rapidement du style de travail préféré de la génération Z, car seuls 21 % des répondants estiment que le travail dans un bureau est dépassé.

Dans la mesure du possible, il faut offrir à son personnel une certaine flexibilité en matière de lieu de travail.

La rédaction